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agger Amm

  • 1 agger

    aggĕr, aggĕris, m. [ad + gero]    - formes arch. arger, agerem, agere -- dans les mss. adger. [st1]1 [-] matériaux qu'on amoncelle pour remplir un vide ou former un tas: matériaux de remblai (terre, fascines, pierres), amoncellement de matériaux, matériaux de terrassement.    - aggerem petere, Caes.: aller chercher des matériaux.    - agerre fossas explere (complere): remblayer des fossés. [st1]2 [-] levée de terre, talus, digue, môle, berge.    - gramineo ripae religare ab aggere classem, Virg. 7: amarrer la flotte au talus gazonné de la rive.    - moles atque aggerem ab utraque parte litoris jaciebat, Caes. BC. 1: il jetait de chaque rive un môle en terre-plein. [st1]3 [-] chaussée d'une route, chaussée.    - viae deprensus in aggere serpens,Virg. En. 5: un serpent surpris sur la chaussée de la route.    - Aurelius agger (= via Aurelia), Rutil. Itiner. 39: la voie Aurélienne.    - aggerem viae tres praetoriae cohortes obtinuere,Tac. H. 2: trois cohortes prétoriennes occupèrent la chaussée de la route. [st1]4 [-] élévation construite pour défendre un camp: rempart, fortification, retranchement; terrasse (élevée contre les murailles d'une ville assiégée).    - agger Tarquinii, Plin. Hor.: rempart de Tarquin (élevé pour la défense de Rome depuis la porte Colline jusqu'à la porte Esquiline).    - aggerem apparare (instruere, facere, jacere): élever une terrasse (devant le fossé, avec la terre provenant de ce fossé, et protégée par une palissade).    - ignes aggeri et turribus inferebantur, Caes. BC. 2: des brandons enflammés étaient lancés sur la terrasse et les tours.    - jamque agger aequaverat summae fastigium terrae, Curt.: déjà le remblai était arrivé au niveau du sol.    - ingentem vim materiae faciendo aggeri detrahebant, Curt. 8: ils en retiraient une masse énorme de matériaux pour faire un remblai.    - au fig. agger oppugnandae Italiae, Cic. Phil. 10: une position avantageuse pour attaquer l'Italie. [st1]5 [-] amoncellement, amas, tas, élévation, éminence, tertre, colline, butte, tribune, montagne, sommet.    - quoad praecipitaretur ex aggere, Suet. Cal.: jusqu'à ce qu'il fût précipité du haut de la butte (de la roche Tarpéienne).    - tumuli ex aggere, Virg.: du haut d'une éminence.    - tuba commissos medio canit aggere ludos, Virg. En. 5: la trompette, au milieu d'un talus, sonne l'ouverture des jeux.    - agger armorum, Tac.: amas d'armes.    - cadaverum aggeres, Amm.: monceaux de cadavres.    - aggeribus socer Alpinis descendens, Virg. En. 6: le beau-père descendant du rempart des Alpes.    - Thessalici aggeres, Sen.: les montagnes de Thessalie. - voir hors site agger.
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    aggĕr, aggĕris, m. [ad + gero]    - formes arch. arger, agerem, agere -- dans les mss. adger. [st1]1 [-] matériaux qu'on amoncelle pour remplir un vide ou former un tas: matériaux de remblai (terre, fascines, pierres), amoncellement de matériaux, matériaux de terrassement.    - aggerem petere, Caes.: aller chercher des matériaux.    - agerre fossas explere (complere): remblayer des fossés. [st1]2 [-] levée de terre, talus, digue, môle, berge.    - gramineo ripae religare ab aggere classem, Virg. 7: amarrer la flotte au talus gazonné de la rive.    - moles atque aggerem ab utraque parte litoris jaciebat, Caes. BC. 1: il jetait de chaque rive un môle en terre-plein. [st1]3 [-] chaussée d'une route, chaussée.    - viae deprensus in aggere serpens,Virg. En. 5: un serpent surpris sur la chaussée de la route.    - Aurelius agger (= via Aurelia), Rutil. Itiner. 39: la voie Aurélienne.    - aggerem viae tres praetoriae cohortes obtinuere,Tac. H. 2: trois cohortes prétoriennes occupèrent la chaussée de la route. [st1]4 [-] élévation construite pour défendre un camp: rempart, fortification, retranchement; terrasse (élevée contre les murailles d'une ville assiégée).    - agger Tarquinii, Plin. Hor.: rempart de Tarquin (élevé pour la défense de Rome depuis la porte Colline jusqu'à la porte Esquiline).    - aggerem apparare (instruere, facere, jacere): élever une terrasse (devant le fossé, avec la terre provenant de ce fossé, et protégée par une palissade).    - ignes aggeri et turribus inferebantur, Caes. BC. 2: des brandons enflammés étaient lancés sur la terrasse et les tours.    - jamque agger aequaverat summae fastigium terrae, Curt.: déjà le remblai était arrivé au niveau du sol.    - ingentem vim materiae faciendo aggeri detrahebant, Curt. 8: ils en retiraient une masse énorme de matériaux pour faire un remblai.    - au fig. agger oppugnandae Italiae, Cic. Phil. 10: une position avantageuse pour attaquer l'Italie. [st1]5 [-] amoncellement, amas, tas, élévation, éminence, tertre, colline, butte, tribune, montagne, sommet.    - quoad praecipitaretur ex aggere, Suet. Cal.: jusqu'à ce qu'il fût précipité du haut de la butte (de la roche Tarpéienne).    - tumuli ex aggere, Virg.: du haut d'une éminence.    - tuba commissos medio canit aggere ludos, Virg. En. 5: la trompette, au milieu d'un talus, sonne l'ouverture des jeux.    - agger armorum, Tac.: amas d'armes.    - cadaverum aggeres, Amm.: monceaux de cadavres.    - aggeribus socer Alpinis descendens, Virg. En. 6: le beau-père descendant du rempart des Alpes.    - Thessalici aggeres, Sen.: les montagnes de Thessalie. - voir hors site agger.
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        Agger, aggeris, m. g. pen. corr. Amas ou monceau et tas de quelque chose que ce soit.
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        Agger. Virg. Une levee, ou la chauffee d'un estang, ou d'une riviere, Une digue, Un talu, Une tursie.
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        Agger. Liu. Cic. Un rempar, Une terrace.
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        Aggerem iacere. Caesar. Faire une levee, ou rempar, ou terrace, ou une digue, ou un talu, ou tursie.
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        Agger viae. Virg. Le pavé hors la ville, La chaussee qui est plus haulte que le reste du chemin.
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        Gramineus agger ripae. Virg. Herbu.
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        Incuruus agger. Ouid. Rempar faict en arc.
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        Niuei aggeres. Virg. Monceaulx de neige.
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        Subitus agger. Lucan. Un rempar faict soubdainement.
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        Terreus agger. Varro. Rempar de terre.
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        Aggere tecta moliri. Virg. Faire des maisons de terre.

    Dictionarium latinogallicum > agger

  • 2 agger

    agger, eris, m. (2. aggero), I) alles (wie Erde, Sand, Steine, Rasen, Reisholz), was zur Bildung einer Aufschüttung, einer Erhöhung od. zum Ausfüllen einer Vertiefung (eines Grabens, Sumpfes usw.) herbeigetragen wird, das Material-, das Nötige zum Ausschutt od. zum Damme (zum Walle), die Dammerde, Schanzerde, die Erde zur Beschüttung, zur Ausfüllung, der Erdschutt, der Schutt, zunächst als milit. t.t. bei der Befestigung des Lagers (vgl. unten no. II), aggerem petere, comportare, Caes.: cratibus atque aggere paludem od. aggere et cratibus fossas explere, Caes.: u. so fossas aggere complere, Verg.: cavernas aggere implere, Curt.: trabes aggere vestire, Caes.: rates (iunctas) terrā et aggere integere, mit Erde u. Steinen beschütten, Caes.: collo tenus aggeribus obrutus, Amm. – poet., moliri aggere tecta, bauen u. mit Erdschutt befestigen, Verg.: tepidoque onerabant aggere terrae, mit der Erde, die noch von dem kaum abgebrannten Scheiterhaufen warm war, Verg.

    II) übtr., jeder aus zusammengetragener Erde usw. errichtete Damm, Erdwall, Erhöhung, 1) zunächst u. gew. als milit. t.t., a) der zur Befestigung des Lagers durch die aufgeworfene Erde des Grabens gebildete Damm, auf dem das vallum (der durch Palisaden, Pfähle, Flechtwerke verbundene eig. Wall) errichtet wurde, der Schanzaufwurf, die Schanze, der Erdwall, beim Lager für nur eine Nacht gew. 3 Fuß hoch, bei stehenden Lagern, namentl. eines Belagerungsheeres, viel höher u. breiter (die Erde war gegen das Herabrollen mit Faschinen, Palisaden od. Baumstämmen befestigt, dah. auch der agger dem Feuer ausgesetzt), worauf man, wie auf einer Mauer, Bollwerke u. Türme errichtete, sowie das Sturmzeug (die Mauerbrecher) aufpflanzte, die mit dem Fortschreiten der Schanzarbeit der Mauer nicht nur immer näher, sondern oft auch mit ihr auf gleiche Höhe gebracht wurden, aggere, vineis, turribus oppidum oppugnare, Cic.: urbem cingere vallo et fossā, aggere maximo, vineis, turre altissimā, Cic.: aggerem apparare, instruere, exstruere, facere, iacĕre, Caes.: aggeres constituere, Plin. – aggerem ad urbem promovere, Cic.: vineas et aggerem muro iniungere, Liv. – aggeri ignem inferre, Caes.: aggeribus ignes inicere, Liv.: aggerem ac vineas incendium hausit, Liv. – im Bilde, esset vel receptaculum pulso Antonio vel agger oppugnandae Italiae Graecia, Cic. Phil. 10, 9. – b) zum Schutz gegen feindliche Anfälle vor einem Orte aufgeführter Damm, Wall, Hochwall, agger Tarquinii, gew. bl. agger, der zur Sicherung der Stadt Rom nach ihrer sich in die Ebene verlaufenden Ostseite hin vom kollinischen bis zum esquilinischen Tore von Servius Tullius aufgeführte, von Tarquinius Superbus noch erhöhte »Hochwall«, von Cicero ( de rep. 2, 11) maximus gen., weil er 7 Stadien (beinahe eine röm. od. 1/5 deutsche Meile) lang, 50 Fuß breit u. über 60 Fuß hoch war, mit einem über 100 Fuß breiten u. 60 Fuß tiefen Graben, gegen diesen mit einer Futtermauer von Werksteinen versehen, oben durch Türme geschützt (Plin. 3, 67; 36, 104). In dieser Gegend (der Umgebung der jetzigen Porta San Lorenzo), von Mäcenas wahrsch. zu einem sonnigen Spaziergang umgeschaffen (s. Hor. sat. 1, 8, 15), versammelte sich viel Volks, weshalb dort auch Gaukler, Wahrsager (Iuven. 6, 588; vgl. Quint. 12, 10, 74), Affenführer ( Iuven. 5, 153 sqq.) u. dgl. ihr Wesen trieben; unterhalb, nach der Stadt zu, wohnten viele arme Leute (Iuven. 8, 43), und von diesem Damme stürzte sich wohl auch der (bei Sueton erwähnte) dem öffentlichen Spotte preisgegebene Römer herab, Suet. Cal. 27, 2. – dah. poet. für Wall, zum Schutz einer Stadt, Stadtwall, Stadtmauer übh., primas in litore sedes castrorum in morem pinnis et aggere cingit, Verg.: proelia miscent aggeribus murorum, Verg.; vgl. cocto aggere opus, Mauer von Brandziegelsteinen, Prop. – c) zum Schutz gegen die Einfälle der Nachbarn, die errichtete Grenzbefestigung, Tac. ann. 2, 19 extr.

    2) übh. ein zum Schutz angelegter Erdwall, Damm, wie a) als Einfriedigung der Äcker, Erdwall (vgl. Varr. r.r. 1, 14, 2 sqq.), terreus, Varr.: agrestis, Tac. – b) zur Sicherung eines Ufers, Hafens, Ufer-, Fluß-, Hafendamm ( sonst moles, ital. molo), Verg. u. Tac., Vitr. u. Ov. – dah. (bei Dichtern) die Böschung des Ufers u. das Ufer (als natürl. Flußdamm), gramineus ripae agger, Verg.: herbosus agger, Ov.: flumineus agger, Sil. – c) zur Sicherung des Weges durch sumpfige Gegenden, der Dammweg, pontes et aggeres umido paludum imponere, Tac. ann. 1, 61. – d) das Aufschütten einer Straße (auch Brückenstraße), der Damm, Erdwall, agger viae, Verg. Aen. 5, 273 (u. dazu Serv.). Tac. hist. 2, 24 u. 42. – bei Spät. der Dammweg = die Straße, Landstraße selbst, sofern sie durch Aufschütten erhöht und befestigt war, agger publicus = via publica (Heerstraße), Sidon. u.a.: solidus agger, von der appischen Straße, Stat.: Aurelius agger, Rutil. Nam. u. Mulvius agger (Brückendamm, Brücke), Stat. Vgl. A.W. Zumpt observv. in Rutil. Claud. Namat. carmen p. 105 u. (über agger publicus) Savaro Sidon. ep. 4, 24. p. 292.

    3) (poet.) von jeder Art von künstlicher od. natürlicher Erhöhung auf dem Boden, wie a) die, bes. in Lagern, aus Erde u. Rasen gebildete Erhöhung als Rednerbühne (suggestus) u. dgl., der Aufwurf (vgl. Ruperti Tac. ann. 1, 18, 3), tumulique ex aggere (von der aufgetürmten Erhöhung) fatur, Verg.: stetit aggere fultus cespitis, Lucan. – b) ein aus Rasen erbauter Altar, Val. Flacc. 5, 641 (vgl. ibid. 61). – c) der Grabhügel, agger tumuli, Verg.: busti, Lucan. u. Val. Flacc.: prodire ab aggeribus (Gräbern) conditos, Arnob. 1, 46. – d) der Holzstoß = Scheiterhaufen, Ov. u.a. – e) v. Bergen u. Hügeln als natürlichen Schutzwehren, die Höhe, aggeres Alpini, Verg.: aërii agger montis, die luftige Höhe des Berges, Sil. – f) von aufgetürmten Wasserwogen, ab alto aggere pelagi, Lucan.: consurgens agger aquarum, Sil. – u. endl. g) von jedem aufgetürmten »Haufen«, auch wir ein Wall, arenae, Haufen von Sand, Verg.: aggeres nivei, Verg.: medio ex aggere, Holzhaufen, Ov.: altus agger favillae, Lucan.: agger armorum, strues corporom, Tac.: cadaverum aggeres, Amm.: u. so in mediis aggeribus (Leichenhaufen), Val. Flacc.: aggeres epularum, Augustin. serm. 16, 4: aggeres calamitatum, ibid. 38, 10: agger testimoniorum, Augustin. de pecc. merit. et. remiss. 1, 53. – / Archaist. Nom. arger nach Prisc. 1, 45. – Lucil. sat. 11, 4 u. 26, 81 liest L. Müller agerem u. agere, aber Lachmann 346 u. 577 aggerem u. aggere.

    lateinisch-deutsches > agger

  • 3 agger

    agger, eris, m. (2. aggero), I) alles (wie Erde, Sand, Steine, Rasen, Reisholz), was zur Bildung einer Aufschüttung, einer Erhöhung od. zum Ausfüllen einer Vertiefung (eines Grabens, Sumpfes usw.) herbeigetragen wird, das Material-, das Nötige zum Ausschutt od. zum Damme (zum Walle), die Dammerde, Schanzerde, die Erde zur Beschüttung, zur Ausfüllung, der Erdschutt, der Schutt, zunächst als milit. t.t. bei der Befestigung des Lagers (vgl. unten no. II), aggerem petere, comportare, Caes.: cratibus atque aggere paludem od. aggere et cratibus fossas explere, Caes.: u. so fossas aggere complere, Verg.: cavernas aggere implere, Curt.: trabes aggere vestire, Caes.: rates (iunctas) terrā et aggere integere, mit Erde u. Steinen beschütten, Caes.: collo tenus aggeribus obrutus, Amm. – poet., moliri aggere tecta, bauen u. mit Erdschutt befestigen, Verg.: tepidoque onerabant aggere terrae, mit der Erde, die noch von dem kaum abgebrannten Scheiterhaufen warm war, Verg.
    II) übtr., jeder aus zusammengetragener Erde usw. errichtete Damm, Erdwall, Erhöhung, 1) zunächst u. gew. als milit. t.t., a) der zur Befestigung des Lagers durch die aufgeworfene Erde des Grabens gebildete Damm, auf dem das vallum (der durch Palisaden, Pfähle, Flechtwerke verbundene
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    eig. Wall) errichtet wurde, der Schanzaufwurf, die Schanze, der Erdwall, beim Lager für nur eine Nacht gew. 3 Fuß hoch, bei stehenden Lagern, namentl. eines Belagerungsheeres, viel höher u. breiter (die Erde war gegen das Herabrollen mit Faschinen, Palisaden od. Baumstämmen befestigt, dah. auch der agger dem Feuer ausgesetzt), worauf man, wie auf einer Mauer, Bollwerke u. Türme errichtete, sowie das Sturmzeug (die Mauerbrecher) aufpflanzte, die mit dem Fortschreiten der Schanzarbeit der Mauer nicht nur immer näher, sondern oft auch mit ihr auf gleiche Höhe gebracht wurden, aggere, vineis, turribus oppidum oppugnare, Cic.: urbem cingere vallo et fossā, aggere maximo, vineis, turre altissimā, Cic.: aggerem apparare, instruere, exstruere, facere, iacĕre, Caes.: aggeres constituere, Plin. – aggerem ad urbem promovere, Cic.: vineas et aggerem muro iniungere, Liv. – aggeri ignem inferre, Caes.: aggeribus ignes inicere, Liv.: aggerem ac vineas incendium hausit, Liv. – im Bilde, esset vel receptaculum pulso Antonio vel agger oppugnandae Italiae Graecia, Cic. Phil. 10, 9. – b) zum Schutz gegen feindliche Anfälle vor einem Orte aufgeführter Damm, Wall, Hochwall, agger Tarquinii, gew. bl. agger, der zur Sicherung der Stadt Rom nach ihrer sich in die Ebene verlaufenden Ostseite hin vom kollinischen bis zum esquilinischen Tore von Servius Tullius aufgeführte,
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    von Tarquinius Superbus noch erhöhte »Hochwall«, von Cicero ( de rep. 2, 11) maximus gen., weil er 7 Stadien (beinahe eine röm. od. 1/5 deutsche Meile) lang, 50 Fuß breit u. über 60 Fuß hoch war, mit einem über 100 Fuß breiten u. 60 Fuß tiefen Graben, gegen diesen mit einer Futtermauer von Werksteinen versehen, oben durch Türme geschützt (Plin. 3, 67; 36, 104). In dieser Gegend (der Umgebung der jetzigen Porta San Lorenzo), von Mäcenas wahrsch. zu einem sonnigen Spaziergang umgeschaffen (s. Hor. sat. 1, 8, 15), versammelte sich viel Volks, weshalb dort auch Gaukler, Wahrsager (Iuven. 6, 588; vgl. Quint. 12, 10, 74), Affenführer ( Iuven. 5, 153 sqq.) u. dgl. ihr Wesen trieben; unterhalb, nach der Stadt zu, wohnten viele arme Leute (Iuven. 8, 43), und von diesem Damme stürzte sich wohl auch der (bei Sueton erwähnte) dem öffentlichen Spotte preisgegebene Römer herab, Suet. Cal. 27, 2. – dah. poet. für Wall, zum Schutz einer Stadt, Stadtwall, Stadtmauer übh., primas in litore sedes castrorum in morem pinnis et aggere cingit, Verg.: proelia miscent aggeribus murorum, Verg.; vgl. cocto aggere opus, Mauer von Brandziegelsteinen, Prop. – c) zum Schutz gegen die Einfälle der Nachbarn, die errichtete Grenzbefestigung, Tac. ann. 2, 19 extr.
    2) übh. ein zum Schutz angelegter Erdwall, Damm, wie a) als Einfriedigung der Äcker, Erdwall
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    (vgl. Varr. r.r. 1, 14, 2 sqq.), terreus, Varr.: agrestis, Tac. – b) zur Sicherung eines Ufers, Hafens, Ufer-, Fluß-, Hafendamm ( sonst moles, ital. molo), Verg. u. Tac., Vitr. u. Ov. – dah. (bei Dichtern) die Böschung des Ufers u. das Ufer (als natürl. Flußdamm), gramineus ripae agger, Verg.: herbosus agger, Ov.: flumineus agger, Sil. – c) zur Sicherung des Weges durch sumpfige Gegenden, der Dammweg, pontes et aggeres umido paludum imponere, Tac. ann. 1, 61. – d) das Aufschütten einer Straße (auch Brückenstraße), der Damm, Erdwall, agger viae, Verg. Aen. 5, 273 (u. dazu Serv.). Tac. hist. 2, 24 u. 42. – bei Spät. der Dammweg = die Straße, Landstraße selbst, sofern sie durch Aufschütten erhöht und befestigt war, agger publicus = via publica (Heerstraße), Sidon. u.a.: solidus agger, von der appischen Straße, Stat.: Aurelius agger, Rutil. Nam. u. Mulvius agger (Brückendamm, Brücke), Stat. Vgl. A.W. Zumpt observv. in Rutil. Claud. Namat. carmen p. 105 u. (über agger publicus) Savaro Sidon. ep. 4, 24. p. 292.
    3) (poet.) von jeder Art von künstlicher od. natürlicher Erhöhung auf dem Boden, wie a) die, bes. in Lagern, aus Erde u. Rasen gebildete Erhöhung als Rednerbühne (suggestus) u. dgl., der Aufwurf (vgl. Ruperti Tac. ann. 1, 18, 3), tumulique ex aggere (von der aufgetürmten Erhöhung) fatur, Verg.: stetit agge-
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    re fultus cespitis, Lucan. – b) ein aus Rasen erbauter Altar, Val. Flacc. 5, 641 (vgl. ibid. 61). – c) der Grabhügel, agger tumuli, Verg.: busti, Lucan. u. Val. Flacc.: prodire ab aggeribus (Gräbern) conditos, Arnob. 1, 46. – d) der Holzstoß = Scheiterhaufen, Ov. u.a. – e) v. Bergen u. Hügeln als natürlichen Schutzwehren, die Höhe, aggeres Alpini, Verg.: aërii agger montis, die luftige Höhe des Berges, Sil. – f) von aufgetürmten Wasserwogen, ab alto aggere pelagi, Lucan.: consurgens agger aquarum, Sil. – u. endl. g) von jedem aufgetürmten »Haufen«, auch wir ein Wall, arenae, Haufen von Sand, Verg.: aggeres nivei, Verg.: medio ex aggere, Holzhaufen, Ov.: altus agger favillae, Lucan.: agger armorum, strues corporom, Tac.: cadaverum aggeres, Amm.: u. so in mediis aggeribus (Leichenhaufen), Val. Flacc.: aggeres epularum, Augustin. serm. 16, 4: aggeres calamitatum, ibid. 38, 10: agger testimoniorum, Augustin. de pecc. merit. et. remiss. 1, 53. – Archaist. Nom. arger nach Prisc. 1, 45. – Lucil. sat. 11, 4 u. 26, 81 liest L. Müller agerem u. agere, aber Lachmann 346 u. 577 aggerem u. aggere.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > agger

  • 4 glebalis

    Латинско-русский словарь > glebalis

  • 5 itinerarius

    itinerārius, a, um [ iter ]
    путевой, дорожный (vestimenti genus Lampr; agger Amm)

    Латинско-русский словарь > itinerarius

  • 6 glebalis

    glēbālis, e (gleba), I) aus Erdschollen bestehend, agger, Amm. 23, 5, 15. – II) die Äcker betreffend, collatio, Abgabe von der Scholle (vom Acker), Grundsteuer, spät. ICt.

    lateinisch-deutsches > glebalis

  • 7 glebalis

    glēbālis, e (gleba), I) aus Erdschollen bestehend, agger, Amm. 23, 5, 15. – II) die Äcker betreffend, collatio, Abgabe von der Scholle (vom Acker), Grundsteuer, spät. ICt.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > glebalis

  • 8 itinerarius

    itinerārius, a, um (iter), zur Reise-, zum Marsche gehörig, Reise-, Marsch-, vestimenti genus, Lampr. Alex. Sev. 27, 4: sumptus, Lampr. Commod. 9, 1: agger, gebahnte Straße, Amm. 19, 8, 2. – subst., itinerārium, iī, n., a) das Signal zum Marsche, itinerarium sonare (blasen) lituos iubet, Amm. 24, 1, 1. – b) die Wegbeschreibung, Veget. mil. 3, 6.

    lateinisch-deutsches > itinerarius

  • 9 moveo

    moveo, mōvī, mōtum, ēre (vielleicht zu altindisch) mīvati, schiebt, drängt, bewegt), in Bewegung setzen, bewegen, I) bewegen = hin und her bewegen, rühren, rütteln, schütteln, aufregen, aufrühren, aufrütteln, A) eig.: a) übh.: caelum, Cic.: urnam, Verg.: facem, Ov.: membra, Lucr.: caput, colla, labra (in leisem Gebete), Ov.: manus, nares, oculos, Quint.: ora vana, mit leerem Munde kauen, Ov.: cum capite capillos, Ov.: per aëra crinem, flattern lassen, Ov.: pennas per auras, Ov.: brachia in herbas, niederlassen, Ov.: quāque pedem movi (setze), manat lacus, Ov.: ebenso quoquo vestigia movit, Tibull.: move formicinum gradum, Plaut. – humum saltu, aufrühren, Ov.: terram, mare, sidera, erschüttern, Ov.: u. so aras, Ov. – alci bilem, die Galle rege machen (= zum Zorn reizen), Plaut. u. Hor. – poet. m. Infin., mulas ire movent, quā publicus advocat agger, Ven. Fort. vit. S. Mart. 6, 136. – Sprichw., m. omnes terras, omnia maria, Himmel u. Erde in Bewegung setzen, Cic. ad Att. 8, 11, 2. – im Passiv, atomus gravitate et pondere movetur, Cic.: moenia mota forent, würden erbebt sein, Ov.: mota (erschütterte) tremoribus urbs, Ov.: fluctus motos (aufgeregten) componere, Verg. – refl., movere, sich bewegen, terra movet, erbebt, Liv. u. Ov.: voluptas movens, Lust in Bewegung (Ggstz. vol. stans, Lust in Ruhe), Cic. – im Passiv medial, moveri, sich bewegen, glaebae coepere moveri, Ov.: moventur dentes, wackeln, Cels.: venae desistunt posse moveri, zu schlagen, Ov.: suo motu moveri, sich durch eigene Bewegung, sich selbst bewegen, Macr. – v. leb. Wesen, moveri propter aquam (v. Fröschen), hüpfen, Cic. – res moventes od. subst. moventia, ium, n., sich selbst bewegende, d.i. lebende Wesen, ICt. (versch. res moventes unten no. II, B, AA, b). – b) v. künstl. Bewegung des Körpers u. seiner Teile, α) v. pantomim. Bewegung, v. pantomim. Tanz, corpus ad numeros, Sen.: membra ad certos modos, Tibull. – refl., se movere, Passiv moveri medial = sich pantomimisch, tanzend bewegen, tanzen, festis moveri diebus, Hor.: v. pantom. Tanz, histrio cum paulum se movit extra numerum, in der Bewegung u. Gebärde ein wenig die Regel überschreitet, Cic.: moveri ad numeros satyri Batylli, Pers.: u. m. Acc., moveri Cyclopa, pantomimisch darstellen, Hor. – β) v. Gesang u. Saitenspiel, bewegen, rühren, vocalia ora ad citharam, Ov.: sonantia fila (Saiten), Ov.: citharam cum voce, Ov.: nervos ad verba, Ov. – c) als mediz. t. t. = Bewegung machen, -verschaffen, ascensus et descensus corpus moveat, Cels.: exercitatio, quae superiores partes movet, Cels. – Passiv moveri medial = sich körperl. Bewegung machen, oft b. Cels.: verb. moveri et ambulare, Cels. – d) v. Bewegen durch ein Werkzeug, α) mit der Hacke, mit dem Pfluge umbrechen, aufgraben, aufpflügen, auflockern (vgl. κινειν γην), humum, Plin. ep.: labefacta iugera, per artes agros, Verg. – β) mit einem Löffel umrühren, alqd spathā, Scrib. Larg.: movente aliquo cochleario liquorem, Scrib. Larg.: super ignem moveri donec etc., Scrib. Larg. – e) als milit. t. t., m. arma, wie κινειν τὰ ὅπλα, die Waffen rühren, -ergreifen, v. Pers., Verg., Liv. u. Tac., übtr. v. Löwen, sich zur Wehr setzen, Verg.: m. a. adversus alqm, Liv.: m. a. pro alqo, Ov.: aliena arma m., Ov.: neutra arma m., neutral bleiben, Ov.

    B) übtr.: 1) in rege körperliche Tätigkeit setzen; dah. se movere, sich rühren, sich regen, move te ocius, Ter.: m. se impigre, Liv.: m. se ad bellum, Liv. – ebenso Passiv moveri medial, hostes in Samnio moverentur, rührten, regten sich, Liv. – 2) den Körper krankhaft erregen, auf den Körper übel einwirken, einen nachteiligen Einfluß haben, ihn angreifen, intoleranda vis aestus corpora movit, Liv.: otium ex labore, copia ex inopia corpora varie movebant, Liv.: u. allg., si quid tunc moverimus, falls man in dieser Zeit aufregend einwirkt, Cels. – 3) geistig bewegen, a) übh.: m. se ad motum fortunae, sich drehen u. wenden, Caes.: neque se in ullam partem movebat, entschied sich für keine Partei, Caes. – multa animo m., überlegen, Verg.: crudelis animus Catilinae eadem illa movebat, hegte noch denselben Gedanken, Sall. – b) durch Einwirkung auf jmds. Gefühl, Willen u. Entschluß usw. jmd. geistig erregen, α) auf jmds. sinnl. Gefühl = auf jmd. Eindruck machen, jmdm. imponieren, auf jmd. Einflußhaben, einwirken, jmd. ergreifen, im Passiv = einen Eindruck-, eine Wirkung erleiden, sich durch etw. imponieren lassen, pulchritudo corporis movet oculos et delectat, Cic.: moveor ipsius loci insolentiā, Cic.: cum animi inaniter moveantur, einen scheinbaren Eindruck empfangen, Cic.: iisdem rebus moveri, für gleiche Eindrücke empfänglich sein (griech. συμπάσχειν), Cic. – oft (mit u. ohne Acc. der Pers.) mit allg. Acc. neutr. od. mit Adv. zur Ang. wie? = den u. den Eindruck machen, die u. die Wirkung tun, von der u. der Wirkung sein, so u. so wirken, einwirken, zB. si nos tam iustum odium nihil movet, ne illa quidem, oro vos, movent? auf uns einwirkt (für uns ein Beweggrund ist)... wird, ich bitte euch, nicht einmal das Eindruck machen? Liv.: uti (miles) multum earum regionum consuetudine moveatur, einen starken Eindruck erleiden, stark beeinflußt werden, Caes.: Alco precibus aliquid moturum ratus... postquam nihil lacrimae movebant, Liv.: nam et commemoratio una in re permultum movet, Cic.: tum duo illa, quae maxime movent, Cic. – β) auf jmds. inneres Gefühl, Gemüt, αα) jmd. unruhig-, besorgt-, bestürzt machen, erzittern machen, movebat haec multitudo hostium Alexandrum, Iustin. – oft im Passiv, moveri alqā re, von etw. erregt-, ergriffen-, erschüttert werden, über etwas unruhig-, besorgt-, bange-, bestürzt werden, vor etw. erzittern, hostium clamore non territus, qui possum vestro moveri? Vell.: moveri multitudine hostium, Iustin.: moveri novitate monstri, Ov. – absol., absiste moveri, zu bangen, Verg. – ββ) auf jmd. Eindruck machen = jmd. rühren, erweichen, zum Mitleid bewegen, jmds. Teilnahme erregen, dicta nihil moverunt quemquam, Liv.: moverat plebem oratio, Liv.: m. animos iudicum, Quint.: saxa gemitu, Ov.: quo fletu Manes, quā Numina voce moveret? Verg. – im Passiv, misericordiā moveri, Caes.: Roscii morte moveri, Cic. – γγ) jmd. aufreizen, empören, in Harnisch, bringen, movet feroci iuveni animum comploratio sororis, Liv. 1, 26, 3: men moveat cimex Pantilius? Hor. sat. 1, 10, 78: qui non irascitur inconcussus iniuriā perstitit; qui irascitur motus est (wird außer Fassuug gebracht), Sen. de ira 3, 25, 3. – γ) auf jmds. Willen u. Entschluß = jmd. bewegen, bestimmen, drängen, auf jmd. wirken, einwirken, quos parva pecunia movere non potuit, Cic.: quem cum minus quam vellet moveret, Nep.: suis quemque stimulis m. ad bellum, Liv. – Passiv, Lentulus aeris alieni magnitudine movetur, läßt sich bestimmen durch usw., Caes.: consilio eius motus est, Nep.: cuius precibus motus, Traian. in Plin. ep.: motus precibus mulierum, Iustin.: quaedam quasi moventia, gewisse Beweggründe, Triebfedern, Cic. Tusc. 5, 68. – m. folg. Infin., non quisquam me ab terra moveat convellere funem, Verg. georg. 1, 457. – m. folg. ut u. Konj., cuius reprehensio me vehementer movet, non solum ut etc.... verum etiam ut etc., Cic. Mur. 3. – m. folg. quo minus u. Konj., sed eisdem de causis, quo minus dimicare vellet, movebatur, Caes. b. c. 1, 82, 3. – δ) durch Einwirkung auf die Phantasie jmd. erregen, begeistern, alqm thyrso, Ov.: quos Bellona saeva movet, Lucan. – ε) durch Einwirkung auf die Denkkraft anregen, acute, peracute moveri, scharfsinnig, sehr scharf denken, Cic.: so auch quasi acutule moveri, Augustin. conf. 3, 7. – 4) politisch bewegen, aufregen, in Unruhe versetzen, in Aufruhr bringen, quieta, Sall.: omnia, Sall.: res, Flor. (u. so rebus motis, in bewegter Zeit, Tac.: u. magna motae rei fama, von dem Umwälzungsversuche, Tac.). – Passiv moveri = in Bewegung-, in Unruhe-, in Aufruhr geraten, unruhig werden, sich politisch regen, moveri civitas coepit, Sall.: movetur Thessalia, Flor. – 5) (wie κινέω) an etw. gleichs. rütteln, etw. wankend machen, erschüttern, ändern, alcis sententiam, Cic.: fidem, Ov.: fatum, Ov.: hoc nisi fit, nihil moventur nuptiae, bleibt die H., wie sie (beschlossen) ist, Ter.: sed ea non muto, non moveo, doch ich ändere nichts daran, ich rüttele nicht daran, Cic.: totumque moveri mutarive putas bellum, an dem Kriege gerüttelt (sein Ende herbeizuführen gesucht) werde oder eine andere Wendung erhalte, Verg.: igitur movere et quatere, quidquid usquam aegrum esset, aggrediuntur, man ging daran zu rütteln u. zu schütteln, wo irgend etwas Schadhaftes war, Tac. – 6) Geld flott machen, flüssig machen, a Caecilio propinqui minore centesimis nummum movere non possunt, keinen Heller unter zwölf Prozent herauskriegen, Cic. ad Att. 1, 12, 1; vgl. Sen. ep. 118, 2.

    II) prägn., mit besonderer Berücksichtigung des terminus a quo. A) v. einem Orte hervor-, her-, herbeibewegen, -bringen, AA) eig.: a) im allg.: limum e gurgite, aufwühlen, Ov.: u. so motum ex profundo mari, Curt. – m. vina Torquato consule pressa, (aus der Apotheke) herbeiholen, Ov.: ebenso testa moveri digna bono die, Hor. – b) als t. t. der Gartenbaukunst, wie ὁρμαν = treiben, surculus corticem movet, Colum. – gew. refl. se movere od. Passiv moveri medial = treiben, schießen, et gemma se et cortex naturaliter movet, Colum.: si gemmae se nondum moveant, Colum.: de palmite gemma movetur, Ov. – c) als t. t. der Opfersprache = obmovere, entgegen-, darbringen, Iovi fertum, Cato r. r. 134, 2. – d) als mediz. t. t., hervortreiben, acria lacrimas movent, Cels.: m. sudorem, Cels.: urinam, Cels.: alvum, Cato u. Cels. – Passiv medial, ex ore spumae moventur, Schaum tritt vor den Mund, Cels.

    BB) übtr., einen Zustand usw. gleichs. in Gang bringen, zur Erscheinung bringen, bewirken, daß etwas eintritt, vor sich geht usw., a) übh. Zustände aller Art erregen, erwecken, verursachen, erzeugen, pituitae cursus assiduos, Cels.: lacrimas, Quint.: risum, Cic.: alci risum, lacrimas, Sen.: fletum populo, Cic. – exspectationem de etc., Cic.: suspicionem, Cic.: misericordiam, Cic.: alci invidiam, Sen.: odia verbis, Hor.: discordias, Liv.: dissensionem, Suet.: societatem consilii publici, Liv. – b) einen Ggstd. der Verhandlung usw. in Gang-, in Anregung bringen, anregen, etwas zur Sprache bringen, consultationem, actionem, Liv.: dignam tractatu quaestionem, Tac.: historias, Hor.: iocum (launige Einfälle), Sall. – u. so als jurist. t. t., anstellen, vornehmen, controversiam nominis, Tac. dial. 25, od. controversiam de verbo, Cels. 3, 3. p. 78, 11 D.: controversiam alci movere, Iulian. dig. 37, 10, 4: quaestionem, accusationem, litem u. dgl., ICt. – c) eine Handlung anheben, anfangen, cantus, anheben, anstimmen, Verg.: novos ortus, v. der Aurora, Stat.: ego istaec moveo aut curo? ist es mein Werk? meine Sorge? Ter. Andr. 921. – bes. ein krieger. od. polit. Unternehmen anstiften, anfangen, unternehmen, bellum, Cic. u. Liv. (s. Fabri Liv. 23, 48, 6): bellum civile, Suet.: sediti onem, ICt.: u. so allg., ne quid ab tergo moveretur, Liv. u. Curt.: ut nihil usquam moveri viderunt, Liv. (vgl. Fabri Liv. 21, 52, 4. Mützell Curt. 3, 1 [3], 21). – refl., iam undique pugna se moverat, war im Gange, Curt. 8, 14 (47), 6. – d) etw. an den Tag geben, zeigen, movisse numen deos, hätten ihre Macht geäußert, Liv. 1, 55, 3: so auch qui nimiae moverat artis opem, Ov. fast. 6, 760.

    B) von seinem Orte, von seinem Standpunkte, aus seiner Lage bewegen = weg-, fortbringen, weg-, fortschaffen, verrücken, verdrängen, entfernen, AA) eig.: a) übh.: α) lebl. Objj.: lapidem hinc, Cod. Theod.: fundamenta loco, Cic.: thesaurum loco, ausgraben, ICt.: aedificia diductis angulis vidimus moveri (sich verschieben) iterumque componi, Sen. – refl., se loco movere non posse, v. Schiffen (bei Windstille), Caes. – bildl., move a te moram, geh ungesäumt ans Werk, Plaut. – β) leb. Objj.: deum loco, Cic.: armenta stabulis, Verg.: motis senibus et feminis, entfernt, Tac. – refl. se movere u. Passiv moveri medial = sich fortbewegen, sich wegbegeben, aufbrechen, abgehen, fortgehen, sich entfernen u. dgl., quid stas? age move te! manen? schieb dich! Nov. com. 92: se ex urbe, Nep.: se de Cumano, Cic.: se gremio alcis, Catull.: se humo, Ov.: se istinc, Cic., hinc, Ov. – absol., Aurora se movet u. Aurora movetur, bricht auf, Ov. – b) als t. t. der Geschäftsspr.: res, quae moveri possunt, die bewegliche Habe, Nep.: ebenso res moventes, Liv., Gell. u. ICt. – c) als mediz. t. t.: loco od. loco suo od. sedibus suis moveri, im Zshg. bl. moveri, aus seiner Lage weichen, verrenken, v. Knochen usw., Cels. – d) als milit. t. t.: α) m. signa, castra u. dgl. u. bl. movere od. moveri, mit den Feldzeichen, mit dem Lager, mit dem Zuge, mit den Truppen von irgendwo aufbrechen, ausrücken, abziehen, abmarschieren, weiterziehen, vorrücken, signa m., Liv. (übtr. v. Stiere, Verg.): signa e castris, Liv. – castra, Caes. u.a.: castra loco non m., Liv.: castra ex eo loco, Caes.: Arretium versus castra, Cic.: castra ad Euphratem, ad hostes, Curt. – agmen, Curt.: copias a Gaza, copias Babylonem, Curt. – exercitum ex hibernis, Curt. – u. so bl. movere (refl.), zB. iniussu movere non audere, Liv.: m. Canusio, Cic.: m. a Samo, Liv.: m. castris, ex stativis, Liv.: m. in Indiam, Curt. – u. moveri, zB. Agrippinam ingressus non ante motus est exinde, cum etc., Amm. 16, 3, 2: statuit nusquam interim extra confinia moveri Gallorum, Amm. 26, 5, 13. – β) refl. se movere od. Passiv moveri medial = sich bewegen, sich rühren, praecepit, ne se ex eo loco moverent, Liv.: nusquam te vestigio moveris, Liv.: nec vestigio quisquam movebatur, Liv. – e) als relig. t. t.: m. bidental, das Blitzmal verrücken u. so verletzen, Hor. de art. poët. 472; vgl. (poet.) Dianae non movenda numina, Dianas unverrückbare, unverletzliche Allgewalt, Hor. epod. 17, 3.

    BB) übtr., jmd. aus irgend einem Verhältnisse, Wirkungskreise usw. entfernen, verdrängen, verstoßen, stoßen, a) aus dem Hause, aus dem häuslichen Wirkungskreise, movetur civilis discidii specie, Tac. – od. aus der Heimat, mota loco sim, verbannt, Ov. – b) aus dem Besitztum, alqm ex agro, Cic.: alqm possessionibus, Cic. – c) aus seiner Stellung, als t. t. der Militär- u. der Fechterspr., hostem statu, Liv. 30, 18, 4: hostes gradu, Liv. 7, 8, 3: u. übtr., aus seiner Lage bringen, corpus statu, Cic.: corpus ex eo statu, Cels. – d) aus seinem Wirkungskreise, signiferum loco, absetzen, Caes. – alqm loco senatorio, Liv., od. ordine senatorio, Suet., u. im Zshg. bl. ordine, Plin. ep., jmd. aus dem Senate stoßen; u. dafür auch alqm de senatu, Cic. Clu. 122, gew. bl. senatu, Sall. u.a. – alqm tribu, aus der Tr. stoßen, Cic. u.a. – gregem loco, die Schauspieler von ihrem Platze (von der Bühne) verdrängen, Plaut.: veros heredes, verdrängen, Cic. – e) jmd. von einer Meinung usw. entfernen, abbringen, alqm de sententia, Liv.: alqm a vero, Sall. fr.: quosdam a perverso proposito nemo potest movere, Scrib. Larg. – dah. im Juristenlat., alqm, jmd. wankend-, irre machen, ICt.: me movet quod od. quia etc., ICt.

    C) = mutare, umwandeln, verwandeln, quorum forma semel mota est, Ov. met. 8, 729. – übtr., adeo nihil motum ex antiquo probabile est, so wenig Beifall findet irgend eine Umwandlung des Hergebrachten, Liv. 34, 54, 8: nullā tamen providentiā fatum imminens moveri potuit, Liv. 25, 16, 4. – / Infin. Präs. Akk. movĕre, Ven. Fort. carm. 7, 1, 1.

    lateinisch-deutsches > moveo

  • 10 aggero

    1. ag-gero (ad-gero), āvī, ātum, āre (agger), I) eig., als Damm aufschütten, aufwerfen, a) übh.: angustus is trames vastas inter paludes (ein Moordamm) et quondam a L. Domitio aggeratus, Tac. ann. 1, 63. – u. so haec genera (laterum) faciliter aggerantur, lassen sich leichter aufmauern, aufeinanderlegen, Vitr. 2, 3, 1. – b) als t.t. des Landbaues, stercoratam terram circa, die Erde um Bäume u. Pflanzen aufhäufeln (zum Schutz gegen die Hitze), Col. arb. 28, 3: in area detrita frumenta sic sunt aggeranda, ut omni flatu possint excerni, Col. 2, 20 (21), 5. – II) übtr.: 1) einem Damme gleich auf-, emporhäufen od. -türmen, a) eig.: cadavera, Verg.: ossa, Tac. – b) bildl., gleichsam häufend vermehren, vergrößern, dictis iras, Verg.: dictis promissum, Stat.: dah. in Worten vergrößernd darstellen, übertreiben, clades et incendia belli, Sil. – 2) gleichs. mit einem Damme beschütten, a) als t.t. des Landbaues, die Erde um Bäume usw. aufhäufen, die Bäume häufeln, behäufeln, arbores, Col. 11, 2, 46. – b) übh., convalles lacunosae cavaeque spinetis aggeratae (= obsitae), übersät, überschüttet, Apul. met. 4, 6. – Curt. 4, 2 (10), 16 jetzt exaggeraretur.
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    2. ag-gero (ad-gero), gessī, gestum, gerere, herbeitragen, -bringen, bes. in Masse u. dah. mühsam, herbeischleppen, auf den Platz schaffen, herschaffen, I) eig.: aquam, Plaut.: pisciculos minutos frequenter, Varr.: luta et limum, Cic. fr.: terram, Sen.: m. ad u. Akk., ultro ipsi (bona) aggerunt ad nos, Plaut.: m. Dat., aggeritur tumulo tellus, Verg.: aggesta fluminibus terra, angeschwemmter od. angeschlämmter Boden, Plin. – Partic. subst., aggestum, ī, n., eine dammartige Aufschüttung, ein Erdwall, unum, Amm. 20, 11, 23: Plur., aggesta erecta, Amm. 19, 8, 1. – II) übtr.: 1) vermehrend hinzutragen = (mühsam) zu etw. häufen, m. Dat., quadrantes patrimonio, Phaedr.: opes opibus, Schätze auf Schätze häufen, Sen. – 2) in Masse hinzutragen = (auf jmd.) etw. häufen, (jmd.) mit etw. überhäufen, falsa, Tac.: probra, Tac.: im Passiv, multa aggeruntur (es häufte sich noch vieles) etiam insontibus periculosa, Tac.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > aggero

  • 11 itinerarius

    itinerārius, a, um (iter), zur Reise-, zum Marsche gehörig, Reise-, Marsch-, vestimenti genus, Lampr. Alex. Sev. 27, 4: sumptus, Lampr. Commod. 9, 1: agger, gebahnte Straße, Amm. 19, 8, 2. – subst., itinerārium, iī, n., a) das Signal zum Marsche, itinerarium sonare (blasen) lituos iubet, Amm. 24, 1, 1. – b) die Wegbeschreibung, Veget. mil. 3, 6.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > itinerarius

  • 12 moveo

    moveo, mōvī, mōtum, ēre (vielleicht zu altindisch) mīvati, schiebt, drängt, bewegt), in Bewegung setzen, bewegen, I) bewegen = hin und her bewegen, rühren, rütteln, schütteln, aufregen, aufrühren, aufrütteln, A) eig.: a) übh.: caelum, Cic.: urnam, Verg.: facem, Ov.: membra, Lucr.: caput, colla, labra (in leisem Gebete), Ov.: manus, nares, oculos, Quint.: ora vana, mit leerem Munde kauen, Ov.: cum capite capillos, Ov.: per aëra crinem, flattern lassen, Ov.: pennas per auras, Ov.: brachia in herbas, niederlassen, Ov.: quāque pedem movi (setze), manat lacus, Ov.: ebenso quoquo vestigia movit, Tibull.: move formicinum gradum, Plaut. – humum saltu, aufrühren, Ov.: terram, mare, sidera, erschüttern, Ov.: u. so aras, Ov. – alci bilem, die Galle rege machen (= zum Zorn reizen), Plaut. u. Hor. – poet. m. Infin., mulas ire movent, quā publicus advocat agger, Ven. Fort. vit. S. Mart. 6, 136. – Sprichw., m. omnes terras, omnia maria, Himmel u. Erde in Bewegung setzen, Cic. ad Att. 8, 11, 2. – im Passiv, atomus gravitate et pondere movetur, Cic.: moenia mota forent, würden erbebt sein, Ov.: mota (erschütterte) tremoribus urbs, Ov.: fluctus motos (aufgeregten) componere, Verg. – refl., movere, sich bewegen, terra movet, erbebt, Liv. u. Ov.: voluptas movens, Lust in Bewegung (Ggstz. vol. stans, Lust in Ruhe), Cic. – im
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    Passiv medial, moveri, sich bewegen, glaebae coepere moveri, Ov.: moventur dentes, wackeln, Cels.: venae desistunt posse moveri, zu schlagen, Ov.: suo motu moveri, sich durch eigene Bewegung, sich selbst bewegen, Macr. – v. leb. Wesen, moveri propter aquam (v. Fröschen), hüpfen, Cic. – res moventes od. subst. moventia, ium, n., sich selbst bewegende, d.i. lebende Wesen, ICt. (versch. res moventes unten no. II, B, AA, b). – b) v. künstl. Bewegung des Körpers u. seiner Teile, α) v. pantomim. Bewegung, v. pantomim. Tanz, corpus ad numeros, Sen.: membra ad certos modos, Tibull. – refl., se movere, Passiv moveri medial = sich pantomimisch, tanzend bewegen, tanzen, festis moveri diebus, Hor.: v. pantom. Tanz, histrio cum paulum se movit extra numerum, in der Bewegung u. Gebärde ein wenig die Regel überschreitet, Cic.: moveri ad numeros satyri Batylli, Pers.: u. m. Acc., moveri Cyclopa, pantomimisch darstellen, Hor. – β) v. Gesang u. Saitenspiel, bewegen, rühren, vocalia ora ad citharam, Ov.: sonantia fila (Saiten), Ov.: citharam cum voce, Ov.: nervos ad verba, Ov. – c) als mediz. t. t. = Bewegung machen, -verschaffen, ascensus et descensus corpus moveat, Cels.: exercitatio, quae superiores partes movet, Cels. – Passiv moveri medial = sich körperl. Bewegung machen, oft b. Cels.: verb. moveri et ambulare, Cels. – d) v. Bewegen durch ein Werkzeug, α)
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    mit der Hacke, mit dem Pfluge umbrechen, aufgraben, aufpflügen, auflockern (vgl. κινειν γην), humum, Plin. ep.: labefacta iugera, per artes agros, Verg. – β) mit einem Löffel umrühren, alqd spathā, Scrib. Larg.: movente aliquo cochleario liquorem, Scrib. Larg.: super ignem moveri donec etc., Scrib. Larg. – e) als milit. t. t., m. arma, wie κινειν τὰ ὅπλα, die Waffen rühren, -ergreifen, v. Pers., Verg., Liv. u. Tac., übtr. v. Löwen, sich zur Wehr setzen, Verg.: m. a. adversus alqm, Liv.: m. a. pro alqo, Ov.: aliena arma m., Ov.: neutra arma m., neutral bleiben, Ov.
    B) übtr.: 1) in rege körperliche Tätigkeit setzen; dah. se movere, sich rühren, sich regen, move te ocius, Ter.: m. se impigre, Liv.: m. se ad bellum, Liv. – ebenso Passiv moveri medial, hostes in Samnio moverentur, rührten, regten sich, Liv. – 2) den Körper krankhaft erregen, auf den Körper übel einwirken, einen nachteiligen Einfluß haben, ihn angreifen, intoleranda vis aestus corpora movit, Liv.: otium ex labore, copia ex inopia corpora varie movebant, Liv.: u. allg., si quid tunc moverimus, falls man in dieser Zeit aufregend einwirkt, Cels. – 3) geistig bewegen, a) übh.: m. se ad motum fortunae, sich drehen u. wenden, Caes.: neque se in ullam partem movebat, entschied sich für keine Partei, Caes. – multa animo m., überlegen, Verg.: crudelis animus Catilinae eadem illa movebat, hegte noch denselben Ge-
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    danken, Sall. – b) durch Einwirkung auf jmds. Gefühl, Willen u. Entschluß usw. jmd. geistig erregen, α) auf jmds. sinnl. Gefühl = auf jmd. Eindruck machen, jmdm. imponieren, auf jmd. Einflußhaben, einwirken, jmd. ergreifen, im Passiv = einen Eindruck-, eine Wirkung erleiden, sich durch etw. imponieren lassen, pulchritudo corporis movet oculos et delectat, Cic.: moveor ipsius loci insolentiā, Cic.: cum animi inaniter moveantur, einen scheinbaren Eindruck empfangen, Cic.: iisdem rebus moveri, für gleiche Eindrücke empfänglich sein (griech. συμπάσχειν), Cic. – oft (mit u. ohne Acc. der Pers.) mit allg. Acc. neutr. od. mit Adv. zur Ang. wie? = den u. den Eindruck machen, die u. die Wirkung tun, von der u. der Wirkung sein, so u. so wirken, einwirken, zB. si nos tam iustum odium nihil movet, ne illa quidem, oro vos, movent? auf uns einwirkt (für uns ein Beweggrund ist)... wird, ich bitte euch, nicht einmal das Eindruck machen? Liv.: uti (miles) multum earum regionum consuetudine moveatur, einen starken Eindruck erleiden, stark beeinflußt werden, Caes.: Alco precibus aliquid moturum ratus... postquam nihil lacrimae movebant, Liv.: nam et commemoratio una in re permultum movet, Cic.: tum duo illa, quae maxime movent, Cic. – β) auf jmds. inneres Gefühl, Gemüt, αα) jmd. unruhig-, besorgt-, bestürzt machen, erzittern machen, movebat
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    haec multitudo hostium Alexandrum, Iustin. – oft im Passiv, moveri alqā re, von etw. erregt-, ergriffen-, erschüttert werden, über etwas unruhig-, besorgt-, bange-, bestürzt werden, vor etw. erzittern, hostium clamore non territus, qui possum vestro moveri? Vell.: moveri multitudine hostium, Iustin.: moveri novitate monstri, Ov. – absol., absiste moveri, zu bangen, Verg. – ββ) auf jmd. Eindruck machen = jmd. rühren, erweichen, zum Mitleid bewegen, jmds. Teilnahme erregen, dicta nihil moverunt quemquam, Liv.: moverat plebem oratio, Liv.: m. animos iudicum, Quint.: saxa gemitu, Ov.: quo fletu Manes, quā Numina voce moveret? Verg. – im Passiv, misericordiā moveri, Caes.: Roscii morte moveri, Cic. – γγ) jmd. aufreizen, empören, in Harnisch, bringen, movet feroci iuveni animum comploratio sororis, Liv. 1, 26, 3: men moveat cimex Pantilius? Hor. sat. 1, 10, 78: qui non irascitur inconcussus iniuriā perstitit; qui irascitur motus est (wird außer Fassuug gebracht), Sen. de ira 3, 25, 3. – γ) auf jmds. Willen u. Entschluß = jmd. bewegen, bestimmen, drängen, auf jmd. wirken, einwirken, quos parva pecunia movere non potuit, Cic.: quem cum minus quam vellet moveret, Nep.: suis quemque stimulis m. ad bellum, Liv. – Passiv, Lentulus aeris alieni magnitudine movetur, läßt sich bestimmen durch usw., Caes.: consilio eius motus est, Nep.: cuius precibus motus, Traian. in
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    Plin. ep.: motus precibus mulierum, Iustin.: quaedam quasi moventia, gewisse Beweggründe, Triebfedern, Cic. Tusc. 5, 68. – m. folg. Infin., non quisquam me ab terra moveat convellere funem, Verg. georg. 1, 457. – m. folg. ut u. Konj., cuius reprehensio me vehementer movet, non solum ut etc.... verum etiam ut etc., Cic. Mur. 3. – m. folg. quo minus u. Konj., sed eisdem de causis, quo minus dimicare vellet, movebatur, Caes. b. c. 1, 82, 3. – δ) durch Einwirkung auf die Phantasie jmd. erregen, begeistern, alqm thyrso, Ov.: quos Bellona saeva movet, Lucan. – ε) durch Einwirkung auf die Denkkraft anregen, acute, peracute moveri, scharfsinnig, sehr scharf denken, Cic.: so auch quasi acutule moveri, Augustin. conf. 3, 7. – 4) politisch bewegen, aufregen, in Unruhe versetzen, in Aufruhr bringen, quieta, Sall.: omnia, Sall.: res, Flor. (u. so rebus motis, in bewegter Zeit, Tac.: u. magna motae rei fama, von dem Umwälzungsversuche, Tac.). – Passiv moveri = in Bewegung-, in Unruhe-, in Aufruhr geraten, unruhig werden, sich politisch regen, moveri civitas coepit, Sall.: movetur Thessalia, Flor. – 5) (wie κινέω) an etw. gleichs. rütteln, etw. wankend machen, erschüttern, ändern, alcis sententiam, Cic.: fidem, Ov.: fatum, Ov.: hoc nisi fit, nihil moventur nuptiae, bleibt die H., wie sie (beschlossen) ist, Ter.: sed ea non muto, non moveo, doch ich ändere nichts daran, ich rüttele
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    nicht daran, Cic.: totumque moveri mutarive putas bellum, an dem Kriege gerüttelt (sein Ende herbeizuführen gesucht) werde oder eine andere Wendung erhalte, Verg.: igitur movere et quatere, quidquid usquam aegrum esset, aggrediuntur, man ging daran zu rütteln u. zu schütteln, wo irgend etwas Schadhaftes war, Tac. – 6) Geld flott machen, flüssig machen, a Caecilio propinqui minore centesimis nummum movere non possunt, keinen Heller unter zwölf Prozent herauskriegen, Cic. ad Att. 1, 12, 1; vgl. Sen. ep. 118, 2.
    II) prägn., mit besonderer Berücksichtigung des terminus a quo. A) v. einem Orte hervor-, her-, herbeibewegen, -bringen, AA) eig.: a) im allg.: limum e gurgite, aufwühlen, Ov.: u. so motum ex profundo mari, Curt. – m. vina Torquato consule pressa, (aus der Apotheke) herbeiholen, Ov.: ebenso testa moveri digna bono die, Hor. – b) als t. t. der Gartenbaukunst, wie ὁρμαν = treiben, surculus corticem movet, Colum. – gew. refl. se movere od. Passiv moveri medial = treiben, schießen, et gemma se et cortex naturaliter movet, Colum.: si gemmae se nondum moveant, Colum.: de palmite gemma movetur, Ov. – c) als t. t. der Opfersprache = obmovere, entgegen-, darbringen, Iovi fertum, Cato r. r. 134, 2. – d) als mediz. t. t., hervortreiben, acria lacrimas movent, Cels.: m. sudorem, Cels.: urinam, Cels.: alvum, Cato
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    u. Cels. – Passiv medial, ex ore spumae moventur, Schaum tritt vor den Mund, Cels.
    BB) übtr., einen Zustand usw. gleichs. in Gang bringen, zur Erscheinung bringen, bewirken, daß etwas eintritt, vor sich geht usw., a) übh. Zustände aller Art erregen, erwecken, verursachen, erzeugen, pituitae cursus assiduos, Cels.: lacrimas, Quint.: risum, Cic.: alci risum, lacrimas, Sen.: fletum populo, Cic. – exspectationem de etc., Cic.: suspicionem, Cic.: misericordiam, Cic.: alci invidiam, Sen.: odia verbis, Hor.: discordias, Liv.: dissensionem, Suet.: societatem consilii publici, Liv. – b) einen Ggstd. der Verhandlung usw. in Gang-, in Anregung bringen, anregen, etwas zur Sprache bringen, consultationem, actionem, Liv.: dignam tractatu quaestionem, Tac.: historias, Hor.: iocum (launige Einfälle), Sall. – u. so als jurist. t. t., anstellen, vornehmen, controversiam nominis, Tac. dial. 25, od. controversiam de verbo, Cels. 3, 3. p. 78, 11 D.: controversiam alci movere, Iulian. dig. 37, 10, 4: quaestionem, accusationem, litem u. dgl., ICt. – c) eine Handlung anheben, anfangen, cantus, anheben, anstimmen, Verg.: novos ortus, v. der Aurora, Stat.: ego istaec moveo aut curo? ist es mein Werk? meine Sorge? Ter. Andr. 921. – bes. ein krieger. od. polit. Unternehmen anstiften, anfangen, unternehmen, bellum, Cic. u. Liv. (s. Fabri Liv. 23, 48, 6): bellum civile, Suet.: sediti-
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    onem, ICt.: u. so allg., ne quid ab tergo moveretur, Liv. u. Curt.: ut nihil usquam moveri viderunt, Liv. (vgl. Fabri Liv. 21, 52, 4. Mützell Curt. 3, 1 [3], 21). – refl., iam undique pugna se moverat, war im Gange, Curt. 8, 14 (47), 6. – d) etw. an den Tag geben, zeigen, movisse numen deos, hätten ihre Macht geäußert, Liv. 1, 55, 3: so auch qui nimiae moverat artis opem, Ov. fast. 6, 760.
    B) von seinem Orte, von seinem Standpunkte, aus seiner Lage bewegen = weg-, fortbringen, weg-, fortschaffen, verrücken, verdrängen, entfernen, AA) eig.: a) übh.: α) lebl. Objj.: lapidem hinc, Cod. Theod.: fundamenta loco, Cic.: thesaurum loco, ausgraben, ICt.: aedificia diductis angulis vidimus moveri (sich verschieben) iterumque componi, Sen. – refl., se loco movere non posse, v. Schiffen (bei Windstille), Caes. – bildl., move a te moram, geh ungesäumt ans Werk, Plaut. – β) leb. Objj.: deum loco, Cic.: armenta stabulis, Verg.: motis senibus et feminis, entfernt, Tac. – refl. se movere u. Passiv moveri medial = sich fortbewegen, sich wegbegeben, aufbrechen, abgehen, fortgehen, sich entfernen u. dgl., quid stas? age move te! manen? schieb dich! Nov. com. 92: se ex urbe, Nep.: se de Cumano, Cic.: se gremio alcis, Catull.: se humo, Ov.: se istinc, Cic., hinc, Ov. – absol., Aurora se movet u. Aurora movetur, bricht auf, Ov. – b) als t. t. der Geschäftsspr.:
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    res, quae moveri possunt, die bewegliche Habe, Nep.: ebenso res moventes, Liv., Gell. u. ICt. – c) als mediz. t. t.: loco od. loco suo od. sedibus suis moveri, im Zshg. bl. moveri, aus seiner Lage weichen, verrenken, v. Knochen usw., Cels. – d) als milit. t. t.: α) m. signa, castra u. dgl. u. bl. movere od. moveri, mit den Feldzeichen, mit dem Lager, mit dem Zuge, mit den Truppen von irgendwo aufbrechen, ausrücken, abziehen, abmarschieren, weiterziehen, vorrücken, signa m., Liv. (übtr. v. Stiere, Verg.): signa e castris, Liv. – castra, Caes. u.a.: castra loco non m., Liv.: castra ex eo loco, Caes.: Arretium versus castra, Cic.: castra ad Euphratem, ad hostes, Curt. – agmen, Curt.: copias a Gaza, copias Babylonem, Curt. – exercitum ex hibernis, Curt. – u. so bl. movere (refl.), zB. iniussu movere non audere, Liv.: m. Canusio, Cic.: m. a Samo, Liv.: m. castris, ex stativis, Liv.: m. in Indiam, Curt. – u. moveri, zB. Agrippinam ingressus non ante motus est exinde, cum etc., Amm. 16, 3, 2: statuit nusquam interim extra confinia moveri Gallorum, Amm. 26, 5, 13. – β) refl. se movere od. Passiv moveri medial = sich bewegen, sich rühren, praecepit, ne se ex eo loco moverent, Liv.: nusquam te vestigio moveris, Liv.: nec vestigio quisquam movebatur, Liv. – e) als relig. t. t.: m. bidental, das Blitzmal verrücken u. so verletzen, Hor. de art. poët. 472; vgl. (poet.) Dianae non movenda numina, Dianas unver-
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    rückbare, unverletzliche Allgewalt, Hor. epod. 17, 3.
    BB) übtr., jmd. aus irgend einem Verhältnisse, Wirkungskreise usw. entfernen, verdrängen, verstoßen, stoßen, a) aus dem Hause, aus dem häuslichen Wirkungskreise, movetur civilis discidii specie, Tac. – od. aus der Heimat, mota loco sim, verbannt, Ov. – b) aus dem Besitztum, alqm ex agro, Cic.: alqm possessionibus, Cic. – c) aus seiner Stellung, als t. t. der Militär- u. der Fechterspr., hostem statu, Liv. 30, 18, 4: hostes gradu, Liv. 7, 8, 3: u. übtr., aus seiner Lage bringen, corpus statu, Cic.: corpus ex eo statu, Cels. – d) aus seinem Wirkungskreise, signiferum loco, absetzen, Caes. – alqm loco senatorio, Liv., od. ordine senatorio, Suet., u. im Zshg. bl. ordine, Plin. ep., jmd. aus dem Senate stoßen; u. dafür auch alqm de senatu, Cic. Clu. 122, gew. bl. senatu, Sall. u.a. – alqm tribu, aus der Tr. stoßen, Cic. u.a. – gregem loco, die Schauspieler von ihrem Platze (von der Bühne) verdrängen, Plaut.: veros heredes, verdrängen, Cic. – e) jmd. von einer Meinung usw. entfernen, abbringen, alqm de sententia, Liv.: alqm a vero, Sall. fr.: quosdam a perverso proposito nemo potest movere, Scrib. Larg. – dah. im Juristenlat., alqm, jmd. wankend-, irre machen, ICt.: me movet quod od. quia etc., ICt.
    C) = mutare, umwandeln, verwandeln, quorum forma semel mota est, Ov. met. 8, 729. – übtr., adeo
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    nihil motum ex antiquo probabile est, so wenig Beifall findet irgend eine Umwandlung des Hergebrachten, Liv. 34, 54, 8: nullā tamen providentiā fatum imminens moveri potuit, Liv. 25, 16, 4. – Infin. Präs. Akk. movĕre, Ven. Fort. carm. 7, 1, 1.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > moveo

  • 13 contingo [1]

    1. contingo, tigī, tāctum, ere (con u. tango), I) v. tr. berühren, anrühren, A) eig.: a) übh., bei Ang. womit? m. Abl., v. leb. Wesen, crus alcis calce, Suet.: mento humum, Curt.: alqm digito, s. digitus: summas pede undas, Ov.: exstinctos ore suo focos, Ov.: terram osculo, m. einem Kusse b. = einen K. auf die Erde drücken, Liv. – summa sidera plantis, auf Sternen wandeln (poet. zur Bezeichnung der höchsten Glückseligkeit), Prop. – v. lebl. Subjj., c. montes suo igni (v. der Sonne), Lucr.: paene terram (v. Monde), Cic.: caules nulla ex parte (v. Weinstocke), Cic.: ne arbusculae inter se contingant, Col.: curalium, quo primum contigit auras tempore, durescit, mit der Luft in Berührung gekommen ist, Ov. – im Passiv, paene ut radiis (solis) prius quam terra contingeretur, Suet.: fenestrae sic editae, ne manu contingi (berührt = erreicht werden) possint, Col.

    b) fassend, anfassend, umfassend, berühren, dah. deutsch zuw. fassen, erfassen, umfassen, ergreifen, funem manu, Verg.: alterā manu orientem, alterā occidentem, Curt.: datas habenas manibus, Ov.: (alcis) manum, Vell.: (alcis) dextram, Liv. u. Val. Max.: alcis genua, Apul. u. Dict. – taurum, quamvis mitem, metuit contingere primo, Ov.: contigit et glebam; contactu gleba potenti massa fit, Ov. – v. Vögeln, facile cibum terrestrem rostris, Cic. – prägn., etw. anrüh ren = sich aneignen, an etw. sich vergreifen, ideoque nec sua custodiunt, nec aliena contingunt Mela 2, 1, 11 (2. § 11).

    c) kostend, speisend berühren, anrühren, deutsch auch von etw. kosten, cibos ore, Ov.: granum, Hor.: aquas, fontem, Ov. – feindl., v. Vögeln = anfressen, asservarent corpus, ut ne aves quidem contingerent, Curt. 7, 5 (24), 40.

    d) bestreichend, bestreuend, benetzend berühren, bestreichen, bestreuen, ora nati sacro medicamine, Ov.: cibos sale modice, Cels.: caseum torrido sale, Col.: lac parco sale, Verg.

    e) befleckend, entehrend berühren, corpus corpore, Plaut. Amph. 834.

    f) ansteckend berühren, anstecken, morsu serpentis contingitur, Dict. 2, 14: venenatis morsibus contacta nonnulla iumenta, Apul. met. 9, 2: quaedam in contactos corporis vitia transiliunt, Sen. de ira 3, 8, 1.

    g) auf od. an etw. anstoßend berühren, α) seiner Höhe, Länge nach bis zu etw. hinauf- od. hinabreichen, nubes aërio vertice (v. einem hohen Berge), Tibull.: sidera comā (v. einem hohen Baume), Ov.: nullas profecto terras caelum contingere, Liv.: u. (im Bilde) dum corporis aut externa (bona) iaceant humi...; alia autem illa divina longe lateque se pandant caelumque contingant, sich bis zum H. erheben, Cic. – cum pedes imum gradum (sellae regiae) non contingerent, mensam subdidit pedibus, Curt. – β) seiner Ausdehnung in die Breite nach bis zu etw. hinreichen, reichen, an etw. unmittelbar stoßen, milites disponit non certis spatiis intermissis, sed perpetuis vigiliis stationibusque, ut contingant inter se, Caes. – v. Lebl., turris contingens vallum, Caes.: agger murum hostium paene contingit, Caes.: trabes non inter se contingunt, Caes. – bes. als geogr. t. t., unmittelbar stoßen, -liegen, -angrenzen an usw., quorum agri non contingunt mare, Cic.: Helvii, qui fines Arvernorum contingunt, Caes.: saltus Vescinus Falernum contingens agrum, Liv.: sinum parva oppida contingunt, Mela: contingentes Illyricum coloniae, Suet.: Aegyptus dorso Aethiopiam contingit, Mela. – m. ex od. ab u. Abl., radices montis ex utraque parte ripae fluminis contingunt, Caes.: Atlanticus Oceanus terras ab occidente contingit, Mela.

    h) ein Ziel erreichend berühren, etw. erreichen, α) ein Ziel mit einem Geschosse treffend erreichen, treffen, ex tanta altitudine contingere hostem posse, Liv. – ipsam avem contingere ferro non valuit, Verg.: da mihi quod petitur certo contingere ferro, Ov. – β) ein Ziel infolge der Bewegung erreichen, sowohl v. Pers. = wohin gelangen, einen Ort betreten, optatam cursu metam, Hor.: Ephyren pennis, Ov.: Italiam, Verg.: Coronen, Dict.: Cadmeïda arcem, Ov.: terram od. litora, das Land, das Ufer betreten (v. Seefahrern), Ov., Dict. u.a. (s. Deder. Dict. 2, 1). – als v. Lebl. = etw. erreichen, treffen, quam regionem cum superavit animus naturamque sui similem contigit atque agnovit, Cic. Tusc. 1, 43 (vgl. ibid. cum ad sui simile penetravit). – γ) bis zu jmd. od. jmds. Ohren dringen, v. Tönen, v. Gerüchten usw., inde deos hominesque voco; nec contigit ullum vox mea mortalem, Ov.: contigerat nostras infamia temporis aures, Ov.: u. fando contigit aures m. folg. Acc. u. Infin. = es drang das Gerücht zu Ohren, das usw., Ov. met. 15, 497 sqq.

    B) übtr.: a) jmd. od. etw. berühren = mit jmd. od. etw. in Berührung (Beziehung) stehen, α) übh., v. Umständen, jmd. od. etw. angehen, jmdm. zustehen, zuständig sein, haec consultatio tota de re pertinente ad vos est; Romanos nihil contingit, nisi quatenus etc., Liv.: meam causam, quae nihil eo facto contingitur, ne miscueris, Liv.: absol., cognitio de suspectis tutoribus contingit (ist zuständig), Macer dig. 1, 21, 4. – β) mit jmd. durch irgend ein Verhältnis (Verwandtschaft, Freundschaft, Umgang usw.) in Berührung (Beziehung) stehen, alqm sanguine, Sen.: alqm sanguine ac genere, Liv.: alqos aut propinquitate aut amicitiā, Liv.: regiam aut propinquitate aut affinitate aut ministeriis, Liv.: alqm longinquā od. propinquā cognatione, Curt.: alqm a matre artissimo gradu, Suet.: Caesarum domum nullo gradu, Suet.: Claudiorum familiam artissimo sanguinis vinculo, Val. Max.: alqm modico usu (Umgang), Tac.: deos propius, mit den Göttern (= mit den Größen der Erde) im näheren Umgang stehen, Hor.

    b) jmd. ergreifend berühren, sowohl v. angenehmen u. unangenehmen Eindrücken, jmd. berühren, ergreifen, treffen, numine contactae suo, begeistert, Ov.: quam me manifesta libido contigit, Ov.: quos in aliqua sua fortuna publica quoque contingebat cura, Liv.: contactus nullis ante cupidinibus, Prop. – als v. Schicksalen, jmd. betreffen, nec umquam contacti simili sorte rogetis opem, Ov. trist. 3, 4, 78.

    c) moralisch befleckend, entweihend berühren = antasten, anstecken, beflecken, entweihen (s. Drak. Liv. 2, 5, 2 u. 4, 15, 8), contacturum (sese) funebribus diris signa tela arma hostium, mit dem Fluche der Vernichtung beladen, Liv.: quae (auspicia) ut primum contacta sint ab eo, a quo nec ius nec fas fuerit, Liv. – gew. im Partiz. Perf., dies contactus religione, mit Fluch beladen, Liv.: bona contacta pretiis regni mercandi, Liv.: equi nullo mortali opere contacti, Tac.: casta et nullis contacta vitiis pectora, Tac. – bes. durch Teilnahme, plebs contacta regiā praedā, Liv.: milites contacti sacrilegio, Liv.: ut omnia contacta societate peculatus viderentur, Liv.: omnes contacti eā violatione templi, Liv.: velut contactā civitate rabie duorum iuvenum, Liv.: hic contactus ensis deserat castum latus, Sen. poët.

    d) teilhaftig werdend berühren, α) v. dem, der etw. erlangt, etw. erlangen, zu etw. kommen, aevi c. florem, Lucr. 1, 564: prius periere, quam quod petierant contingerent, Phaedr. 1, 20 (22), 6. – β) v. dem, was jmdm. zuteil wird, jmdm. zufallen, palma frugum indubitata Italiam contigit, Plin. 18, 109: sors Tyrrhenum contigit, Vell. 1, 1. § 4: ut quemque sors contigerat, Dict. 5, 13 extr. – v. Üblen, jmd. treffen, auf jmd. fallen, quos aliquā parte suspicio favoris in regem contigerat, Liv. 45, 31, 3.

    e) teilhaftig werden lassend mit etw. berühren = von etw. treffen od. ergreifen lassen, ignotā animum (virginis) contingere curā (v. der Venus), Val. Flacc. 7, 173.

    f) darstellend berühren, alqd strictim, Lact. 2, 10, 15 (bei Cic. ad Att. 2, 1. § 1 strictim attingere).

    II) v. intr. zutreffen, eintreffen, sich treffen, sich fügen, eintreten, v. Ereignissen, die infolge günstiger od. ungünstiger Verhältnisse sich zutragen, begegnen, v. glücklichen Ereignissen zuw. = glücken, gelingen, m. Dat. (wem?) auch = zuteil werden (vgl. Otto Cic. de rep. 1, 14. p. 38 ed. Osann. Heusinger Cic. de off. 2, 14, 12), α) ganz absol.: hanc mihi expetivi; contigit, Ter.: si contingit od. si continget, Quint.: forsitan si contigerit, wenn ich etwa das Glück haben sollte (als Parenthese), Amm. – β) m. Ang. was? im Nom.: id cum contigit, Cic.: si qua pugnandi occasio esset, postquam ea nulla contigerat, Liv.: neque prius cursus contingere potest (kann ein Wettlauf vor sich gehen) quam scierimus, quo sit et quā perveniendum, Quint.: ubi quid melius contingit et unctius, Hor.: ambulas inter nos, non quasi contingas, nicht als ob es ein Glück für uns wäre, Plin. pan.: id quod in hoc contigit bello, Auct. b. Hisp.: quantulumcumque temporis contigit, Sen.: animus supra omnia quae contingunt acciduntque eminens, über alle Begegnisse und Zufälle, Sen. ep. 66, 6. – mit Abl. (durch), magis adeo id facilitate quam aliā ullā culpā meā contigit, Cic.: quae (examina apium) dono vel aucupio contingunt, man geschenkt bekommt oder selbst einfängt, Col. 9, 8, 5. – m. ex (infolge) u. Abl., contingit eadem claritas etiam ex accidentibus, Quint.: ex nidore hilaritas contingit, Mela. – m. Dat. (wem?), quoniam tantum habemus otii, quantum iam diu nobis non contigit, Cic.: quam rem paucis contigisse docebat, Caes.: contigit tibi magnifica res, Val. Max.: si mihi vita contigerit, Planc. in Cic. ep.: mihi omnia, quae opto, contingant, Cic.: an est quicquam, quod Veientibus optatum aeque contingere possit, quam ut etc., Liv.: ne quid iis, quos amasti, mali putes contigisse, Cic.: contingent oculis videnda crura, Ov.: qualis (dux) si qui nunc esset, tibi idem, quod illis accidit, contigisset, Cic. Phil. 2, 17: m. Abl. (durch), hoc si tibi felicitate quādam contigisset, Cic. – zugl. m. Dat. des Prädikats, ut tamen id per M. Agrippam securo ei posse contingere non existimarent, Vell. – γ) mit Angabe was? im Infin.: celeriter antecellere omnibus ingenii gloriā contigit, Cic. Arch. 4: fingere cinctutis non exaudita Cethegis continget, Hor.: ita mihi contingat aut honeste degere aut mori, Sen. rhet.: contingat modo te filiamque tuam fortes invenire, Plin. ep. – m. Dat. (wem?), non cuivis homini contingit adire Corinthum, Hor.: nec tamen scio quem reum illi defendere nisi se contigerit, Sen. rhet.: contigit nobis bene componere animum, Sen.: ita mihi contingat herede filio mori, Quint.: contigit ei ter triumphare, Val. Max. – zugl. m. Dat. des Prädikats, Iovis esse nepoti contigit haud uni, Ov.: quo tempore mihi fratrique meo destinari praetoribus contigit, Vell.: ita mihi libero et vivere contingat et mori, Sen. rhet. – δ) m. Ang. was? durch einen Satz m. ut u. Konj., quoniam autem, tecum ut essem, non contigit, Cic.: vix mehercle contingere potest, ut hilares ab hac impatientia laetique discedant, quos pudor dimittit, Ps. Quint. decl. – m. Dat. (wem?), huic contigit (diesem glückte es, dieser hatte das Glück, war so glücklich), ut patriam e servitute in libertatem vindicaret, Nep.: nec ulli alii contigisse scio, ut discipuli non audiri desiderarent, sed contenti essent audire, Sen. rhet. – gew. m. vorhergehender (allg.) Ang. des was? im Nom., nec ullo casu arbitror hoc constanti homini posse contingere, ut ulla intermissio fiat officii, Cic.: soli hoc contingit sapienti, ut nihil faciat invitus, Cic.: qui honos huic uni ante id tempus contigit, ut, cum patri populus statuam posuisset, filio quoque daret, Nep.

    lateinisch-deutsches > contingo [1]

  • 14 denso

    dēnso, āvī, ātum, āre (densus), dicht machen, verdichten, I) eig.: im allg.: Iuppiter uvidus austris denset erant quae rara modo, et quae densa relaxat, Verg.: lac in pingue butyrum, Plin.: densari in salem, Plin.: eboris corpus ita naturā densatum est, ut etc., Macr.: quodam loco male densatus agger, Liv. – II) insbes.: a) als t. t. der Weberkunst, ein Gewebe mit dem Kamm dicht schlagen, Ov. fast. 3, 820. Anthol. Lat. 742, 47 (1143, 47). Isid. 19, 22, 19. – b) dicht aneinanderfügen, -reihen, -stellen, α) als milit. t. t.: scuta super capita u. bl. scuta, Liv.: ordines, Liv.: catervas, Verg.: se in cuneos, Amm.: prägn.: loca, dicht besetzt halten, Calp. 7, 29. – β) in der Rede häufen, ne eae quidem (figurae), quae recte fiunt, densandae sunt nimis, Quint. 9, 3, 101: prägn., instandum quibusdam in partibus et densanda oratio, an einigen Stellen muß man eine drohende und die Ausdrücke häufende Sprache führen, Quint. 11, 3, 164.

    lateinisch-deutsches > denso

  • 15 male

    male, Adv. (malus, a, um), Compar. pēius, Superl. pessimē, schlecht, nicht recht, übel, schlimm u. dgl. (Ggstz. bene), I) eig.: 1) von phys.u. geistiger Beschaffenheit, vom phys.u. geistigen Befinden, Ergehen usw., male olere, v. Lebl. u. v. Pers., Cic. u.a.: m. vestitus, Cic. – m. loqui, Plaut.: m. dicere, Quint. (vgl. unten no. 2, a, β). – v. Befinden, animo m. est, α) mir ist übel = nicht wohl, Plaut.; od. β) es verdrießt mich, Ter. – animo m. fit, es wird mir schlimm, übel, unwohl, Plaut.: u. so animo m. factum est huic miserae, sie wurde unwohl, ohnmächtig, Plaut.: animo m. factum cum perhibetur, was man im gemeinen Leben Ohnmacht nennt, Lucr.: peius, pessime mihi erat, es war mir übler, unwohler, sehr übel, sehr unwohl, Ov. u. Plaut. – hoc m. habet animum, das verdrießt ihn, Ter. – v. Ergehen, male mihi esse malo quam molliter, ich will lieber schlecht leben als usw., Sen.: numquam tam male est Siculis, quin aliquid facete et commode dicant, Cic. Verr. 4, 95: m. sit Antonio! dem A. soll es schlimm ergehen! den A. soll der u. jener holen! (als Verwünschungsformel), Cic.: male mi (= mihi) sit, si umquam quicquam tam enitar, es gehe mir schlimm, der Henker soll mich holen, Cic. ep.: o factum m. de Alexione! Cic.: o factum m.! o miselle passer! Catull. – quod animum in metu m. habet, Lucr.: hunc homines male habent (spielen übel mit), illum di, Sen.: suppliciis m. haberi, übel mitgenommen werden, Caes.: agmen adversariorum m. habere et carpere, belästigen, Caes. – peius victoribus Sequanis quam Aeduis victis accĭdisse, sei schlimmer ergangen, Caes. – m. audire, in schlechtem Rufe stehen, Cic.

    2) vom Verfahren u. Verhalten, nicht recht, verkehrt, schlimm, übel, a) im allg.: m. agere, einen verkehrten Weg (bei der Klage) einschlagen, Cic. (versch. v. no. d unten): ebenso m. sponsionem facere, Cic.: ante actis male credere, mißtrauen, Ov. (versch. von no. b). – alci m. facere, Übles, Böses zufügen, Plaut. u. Cic., od. unrecht tun, Cic. – alqm m. accipere, jmd. übel empfangen, α) im allg., verbis, Cic. β) im Kriege, hart mitnehmen, Nep.: in oppugnando, Lentul. b. Cic. – m. loqui, nachteilig reden, Cic.: alci m. loqui, schmähen, lästern, Plaut.: m. loqui de alqo, von jmd. schlecht (nachteilig) sprechen, Suet.: quid mali facio, cui m. dico? Plaut. (vgl. maledico bes.). – male, peius consulere alci, Nep., pessime consulere in alqm, Ter. – m. mereri de etc., s. mereono. II, B: pessime agitur cum alqo, es ist jmd. übel, schlimm daran, Cic.

    b) in bezug auf den Erfolg, α) übel, mit üblem Erfolg, ungünstig, unglücklich, zum Unglück, zum Nachteil, zum Verderben, m. rem od. negotium gerere, s. 1. gerono. I, B, 2. – m. impendĕre, zum Nachteil des Hauswesens Aufwand machen, Petron. – m. pugnare, Sall. u. Liv.: m. adversus Lusitanos pugnare, Liv. epit.: m. vivere, ärmlich (Ggstz. recte vivere), Cic. u. Hor.: m. mori, schmerzvoll sterben, Plin. ep.: fungis m. creditur, Hor.: m. (zu seinem Unglück) credere hosti, Ov. (versch. von no. 2, a): m. credam, et credam tamen, Plaut. – naves errabundae m. vagabantur, Auct. b. Afr.: m. nobile lignum, zum Verderben der Römer, Petron. – suos labores et apparatus m. cecĭdisse, Cic.: quae res m. tibi vertat, Ter. – dah. insbes. beim Handel sich zum Nachteil, bei Verben des Kaufens, Dingens = teuer, m. emere, redimere, Cic.: m. conducere, conciliare, Plaut.: u. bei Verben des Verkaufens = wohlfeil, m. vendere, Cic. – β) ohne Erfolg, erfolglos, vergeblich, m. custodita poma, Ov.: ter m. sublato ense, Ov.

    c) in bezug auf Ort u. Zeit, am unrechten Ort, zur unrechten Zeit, m. si palpere, Hor.: m. salsus (witzig), Hor.: so male dicax, Plaut. u. Macr.: m. feriati Troes, Hor.: m. sedulus, Ov.: m. sollers, Amm.

    d) v. Denkart u. Gesinnung, übel, schlimm, d.i. schurkisch, treulos, m. agere fraudareque, Cic.: male corde consultare, bene linguā loqui, Plaut.: Carthago iam diu m. cogitans, Böses im Schilde führend, Cic. – od. nachteilig, ungünstig, m. cogitare de alqo, Cael. in Cic. ep.: m. sentire, Cic.: pessime sentire de re publica (Ggstz. optime sentire), Cic.: m. existimare de alqo, Nep. u. Sen.: m. opinari de alqo, Suet. – alci m. velle, übelwollen, Plaut. – m. interpretari beneficium fortunae, ungünstig, Sen.

    II) übtr., vom Maße und Grade: 1) vom hohen Maße u. Grade = arg, tüchtig, derb, sehr, α) bei Verben: alqm m. mulcare, s. mulco: m. tussire, einen schlimmen Husten haben: animo male fracto, ganz sinnlos, betäubt, Suet.: m. nocent, Ov. – bei Verben des Affekts = arg, heftig, male od. pessime metuere, Plaut.: m. timere, Ter.: m. odisse, Caes. in Cic. ep.: peius odisse quam etc., Plaut. u. Cic.: vitare cane peius et angue, Hor. – β) bei Adjj. (s. Orelli Hor. carm. 1, 17, 25) = sehr, ganz, insulsa m. et molesta, Catull.: m. raucus, Hor.: m. dispar, Hor.

    2) vom fehlerhaften Zuviel oder Zuwenig, dem Maße u. Grade nach: a) vom zu hohen Maße u. Grade, schlimm = allzu, nur zu sehr, unmäßig, m. laxus, Hor.: m. parvus, Hor.: m. superbus, Hor.: m. dicax, schmähsüchtig, Plaut.: m. pertinax studium vincendi, Prud. – b) vom zu niederen = nicht recht, nicht gehörig, nicht genug, nicht eben sehr, nur schwach, kaum, nur noch, kaum noch, α) bei Verben: scuta m. tegebant Gallos, Liv.: m. haerere, Liv.: m. sustinere arma, Liv.: m. parēre, Sen. – β) bei Partizpp. u. Adjj. (vgl. Weißenb. Liv. 35, 49, 10): ossa m. tecta, Ov.: m. densatus agger, nicht dicht genug angelegter, Liv.: duae m. plenae legiunculae, nicht recht vollzählige, Liv.: m. praecinctus puer, zu locker, Sulla b. Suet.: m. percepti fructus, im geringen Maße (Ggstz. ubertas percipiendis frugibus), Cic. – digitus m. pertinax, nicht eben sehr sich sträubend, Hor. – m. viva caro, Ov.: m. fortes undae, Ov. – dah. zur Bezeichnung des Gegenteils, unser un-, m. sanus, unklug, nicht recht gescheit, beschränkt, der Überlegung beraubt, Cic. u. Sen., schwermütig, Verg.: m. fidus, unzuverlässig, Verg. u. Tac.; vgl. malefidus: m. gratus, undankbar, Ov.: m. parens, m. parentes, ungehorsam, Hor. u. Sen. – od. des nur Scheinbaren, nur zum Scheine, m. dormiens, m. repugnans, Petron.: m. laeti, mit erheuchelter Freude, Val. Flacc.

    lateinisch-deutsches > male

  • 16 contingo

    1. contingo, tigī, tāctum, ere (con u. tango), I) v. tr. berühren, anrühren, A) eig.: a) übh., bei Ang. womit? m. Abl., v. leb. Wesen, crus alcis calce, Suet.: mento humum, Curt.: alqm digito, s. digitus: summas pede undas, Ov.: exstinctos ore suo focos, Ov.: terram osculo, m. einem Kusse b. = einen K. auf die Erde drücken, Liv. – summa sidera plantis, auf Sternen wandeln (poet. zur Bezeichnung der höchsten Glückseligkeit), Prop. – v. lebl. Subjj., c. montes suo igni (v. der Sonne), Lucr.: paene terram (v. Monde), Cic.: caules nulla ex parte (v. Weinstocke), Cic.: ne arbusculae inter se contingant, Col.: curalium, quo primum contigit auras tempore, durescit, mit der Luft in Berührung gekommen ist, Ov. – im Passiv, paene ut radiis (solis) prius quam terra contingeretur, Suet.: fenestrae sic editae, ne manu contingi (berührt = erreicht werden) possint, Col.
    b) fassend, anfassend, umfassend, berühren, dah. deutsch zuw. fassen, erfassen, umfassen, ergreifen, funem manu, Verg.: alterā manu orientem, alterā occidentem, Curt.: datas habenas manibus, Ov.: (alcis) manum, Vell.: (alcis) dextram, Liv. u. Val. Max.: alcis genua, Apul. u. Dict. – taurum, quamvis mitem, metuit contingere primo, Ov.: contigit et glebam; contactu gleba potenti massa fit, Ov. – v. Vögeln, facile cibum terrestrem rostris, Cic. – prägn., etw. anrüh-
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    ren = sich aneignen, an etw. sich vergreifen, ideoque nec sua custodiunt, nec aliena contingunt Mela 2, 1, 11 (2. § 11).
    c) kostend, speisend berühren, anrühren, deutsch auch von etw. kosten, cibos ore, Ov.: granum, Hor.: aquas, fontem, Ov. – feindl., v. Vögeln = anfressen, asservarent corpus, ut ne aves quidem contingerent, Curt. 7, 5 (24), 40.
    d) bestreichend, bestreuend, benetzend berühren, bestreichen, bestreuen, ora nati sacro medicamine, Ov.: cibos sale modice, Cels.: caseum torrido sale, Col.: lac parco sale, Verg.
    e) befleckend, entehrend berühren, corpus corpore, Plaut. Amph. 834.
    f) ansteckend berühren, anstecken, morsu serpentis contingitur, Dict. 2, 14: venenatis morsibus contacta nonnulla iumenta, Apul. met. 9, 2: quaedam in contactos corporis vitia transiliunt, Sen. de ira 3, 8, 1.
    g) auf od. an etw. anstoßend berühren, α) seiner Höhe, Länge nach bis zu etw. hinauf- od. hinabreichen, nubes aërio vertice (v. einem hohen Berge), Tibull.: sidera comā (v. einem hohen Baume), Ov.: nullas profecto terras caelum contingere, Liv.: u. (im Bilde) dum corporis aut externa (bona) iaceant humi...; alia autem illa divina longe lateque se pandant caelumque contingant, sich bis zum H. erheben, Cic. – cum pedes imum gradum (sellae regiae) non
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    contingerent, mensam subdidit pedibus, Curt. – β) seiner Ausdehnung in die Breite nach bis zu etw. hinreichen, reichen, an etw. unmittelbar stoßen, milites disponit non certis spatiis intermissis, sed perpetuis vigiliis stationibusque, ut contingant inter se, Caes. – v. Lebl., turris contingens vallum, Caes.: agger murum hostium paene contingit, Caes.: trabes non inter se contingunt, Caes. – bes. als geogr. t. t., unmittelbar stoßen, -liegen, -angrenzen an usw., quorum agri non contingunt mare, Cic.: Helvii, qui fines Arvernorum contingunt, Caes.: saltus Vescinus Falernum contingens agrum, Liv.: sinum parva oppida contingunt, Mela: contingentes Illyricum coloniae, Suet.: Aegyptus dorso Aethiopiam contingit, Mela. – m. ex od. ab u. Abl., radices montis ex utraque parte ripae fluminis contingunt, Caes.: Atlanticus Oceanus terras ab occidente contingit, Mela.
    h) ein Ziel erreichend berühren, etw. erreichen, α) ein Ziel mit einem Geschosse treffend erreichen, treffen, ex tanta altitudine contingere hostem posse, Liv. – ipsam avem contingere ferro non valuit, Verg.: da mihi quod petitur certo contingere ferro, Ov. – β) ein Ziel infolge der Bewegung erreichen, sowohl v. Pers. = wohin gelangen, einen Ort betreten, optatam cursu metam, Hor.: Ephyren pennis, Ov.: Italiam, Verg.: Coronen, Dict.: Cadmeïda arcem, Ov.: terram od. litora, das Land, das Ufer betreten (v. Seefahr-
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    ern), Ov., Dict. u.a. (s. Deder. Dict. 2, 1). – als v. Lebl. = etw. erreichen, treffen, quam regionem cum superavit animus naturamque sui similem contigit atque agnovit, Cic. Tusc. 1, 43 (vgl. ibid. cum ad sui simile penetravit). – γ) bis zu jmd. od. jmds. Ohren dringen, v. Tönen, v. Gerüchten usw., inde deos hominesque voco; nec contigit ullum vox mea mortalem, Ov.: contigerat nostras infamia temporis aures, Ov.: u. fando contigit aures m. folg. Acc. u. Infin. = es drang das Gerücht zu Ohren, das usw., Ov. met. 15, 497 sqq.
    B) übtr.: a) jmd. od. etw. berühren = mit jmd. od. etw. in Berührung (Beziehung) stehen, α) übh., v. Umständen, jmd. od. etw. angehen, jmdm. zustehen, zuständig sein, haec consultatio tota de re pertinente ad vos est; Romanos nihil contingit, nisi quatenus etc., Liv.: meam causam, quae nihil eo facto contingitur, ne miscueris, Liv.: absol., cognitio de suspectis tutoribus contingit (ist zuständig), Macer dig. 1, 21, 4. – β) mit jmd. durch irgend ein Verhältnis (Verwandtschaft, Freundschaft, Umgang usw.) in Berührung (Beziehung) stehen, alqm sanguine, Sen.: alqm sanguine ac genere, Liv.: alqos aut propinquitate aut amicitiā, Liv.: regiam aut propinquitate aut affinitate aut ministeriis, Liv.: alqm longinquā od. propinquā cognatione, Curt.: alqm a matre artissimo gradu, Suet.: Caesarum domum nullo gradu, Suet.:
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    Claudiorum familiam artissimo sanguinis vinculo, Val. Max.: alqm modico usu (Umgang), Tac.: deos propius, mit den Göttern (= mit den Größen der Erde) im näheren Umgang stehen, Hor.
    b) jmd. ergreifend berühren, sowohl v. angenehmen u. unangenehmen Eindrücken, jmd. berühren, ergreifen, treffen, numine contactae suo, begeistert, Ov.: quam me manifesta libido contigit, Ov.: quos in aliqua sua fortuna publica quoque contingebat cura, Liv.: contactus nullis ante cupidinibus, Prop. – als v. Schicksalen, jmd. betreffen, nec umquam contacti simili sorte rogetis opem, Ov. trist. 3, 4, 78.
    c) moralisch befleckend, entweihend berühren = antasten, anstecken, beflecken, entweihen (s. Drak. Liv. 2, 5, 2 u. 4, 15, 8), contacturum (sese) funebribus diris signa tela arma hostium, mit dem Fluche der Vernichtung beladen, Liv.: quae (auspicia) ut primum contacta sint ab eo, a quo nec ius nec fas fuerit, Liv. – gew. im Partiz. Perf., dies contactus religione, mit Fluch beladen, Liv.: bona contacta pretiis regni mercandi, Liv.: equi nullo mortali opere contacti, Tac.: casta et nullis contacta vitiis pectora, Tac. – bes. durch Teilnahme, plebs contacta regiā praedā, Liv.: milites contacti sacrilegio, Liv.: ut omnia contacta societate peculatus viderentur, Liv.: omnes contacti eā violatione templi, Liv.: velut contactā civitate rabie duorum iuvenum, Liv.: hic contactus ensis dese-
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    rat castum latus, Sen. poët.
    d) teilhaftig werdend berühren, α) v. dem, der etw. erlangt, etw. erlangen, zu etw. kommen, aevi c. florem, Lucr. 1, 564: prius periere, quam quod petierant contingerent, Phaedr. 1, 20 (22), 6. – β) v. dem, was jmdm. zuteil wird, jmdm. zufallen, palma frugum indubitata Italiam contigit, Plin. 18, 109: sors Tyrrhenum contigit, Vell. 1, 1. § 4: ut quemque sors contigerat, Dict. 5, 13 extr. – v. Üblen, jmd. treffen, auf jmd. fallen, quos aliquā parte suspicio favoris in regem contigerat, Liv. 45, 31, 3.
    e) teilhaftig werden lassend mit etw. berühren = von etw. treffen od. ergreifen lassen, ignotā animum (virginis) contingere curā (v. der Venus), Val. Flacc. 7, 173.
    f) darstellend berühren, alqd strictim, Lact. 2, 10, 15 (bei Cic. ad Att. 2, 1. § 1 strictim attingere).
    II) v. intr. zutreffen, eintreffen, sich treffen, sich fügen, eintreten, v. Ereignissen, die infolge günstiger od. ungünstiger Verhältnisse sich zutragen, begegnen, v. glücklichen Ereignissen zuw. = glücken, gelingen, m. Dat. (wem?) auch = zuteil werden (vgl. Otto Cic. de rep. 1, 14. p. 38 ed. Osann. Heusinger Cic. de off. 2, 14, 12), α) ganz absol.: hanc mihi expetivi; contigit, Ter.: si contingit od. si continget, Quint.: forsitan si contigerit, wenn ich etwa das Glück haben sollte (als Parenthese), Amm. – β) m.
    ————
    Ang. was? im Nom.: id cum contigit, Cic.: si qua pugnandi occasio esset, postquam ea nulla contigerat, Liv.: neque prius cursus contingere potest (kann ein Wettlauf vor sich gehen) quam scierimus, quo sit et quā perveniendum, Quint.: ubi quid melius contingit et unctius, Hor.: ambulas inter nos, non quasi contingas, nicht als ob es ein Glück für uns wäre, Plin. pan.: id quod in hoc contigit bello, Auct. b. Hisp.: quantulumcumque temporis contigit, Sen.: animus supra omnia quae contingunt acciduntque eminens, über alle Begegnisse und Zufälle, Sen. ep. 66, 6. – mit Abl. (durch), magis adeo id facilitate quam aliā ullā culpā meā contigit, Cic.: quae (examina apium) dono vel aucupio contingunt, man geschenkt bekommt oder selbst einfängt, Col. 9, 8, 5. – m. ex (infolge) u. Abl., contingit eadem claritas etiam ex accidentibus, Quint.: ex nidore hilaritas contingit, Mela. – m. Dat. (wem?), quoniam tantum habemus otii, quantum iam diu nobis non contigit, Cic.: quam rem paucis contigisse docebat, Caes.: contigit tibi magnifica res, Val. Max.: si mihi vita contigerit, Planc. in Cic. ep.: mihi omnia, quae opto, contingant, Cic.: an est quicquam, quod Veientibus optatum aeque contingere possit, quam ut etc., Liv.: ne quid iis, quos amasti, mali putes contigisse, Cic.: contingent oculis videnda crura, Ov.: qualis (dux) si qui nunc esset, tibi idem, quod illis accidit, contigisset, Cic. Phil. 2, 17: m. Abl.
    ————
    (durch), hoc si tibi felicitate quādam contigisset, Cic. – zugl. m. Dat. des Prädikats, ut tamen id per M. Agrippam securo ei posse contingere non existimarent, Vell. – γ) mit Angabe was? im Infin.: celeriter antecellere omnibus ingenii gloriā contigit, Cic. Arch. 4: fingere cinctutis non exaudita Cethegis continget, Hor.: ita mihi contingat aut honeste degere aut mori, Sen. rhet.: contingat modo te filiamque tuam fortes invenire, Plin. ep. – m. Dat. (wem?), non cuivis homini contingit adire Corinthum, Hor.: nec tamen scio quem reum illi defendere nisi se contigerit, Sen. rhet.: contigit nobis bene componere animum, Sen.: ita mihi contingat herede filio mori, Quint.: contigit ei ter triumphare, Val. Max. – zugl. m. Dat. des Prädikats, Iovis esse nepoti contigit haud uni, Ov.: quo tempore mihi fratrique meo destinari praetoribus contigit, Vell.: ita mihi libero et vivere contingat et mori, Sen. rhet. – δ) m. Ang. was? durch einen Satz m. ut u. Konj., quoniam autem, tecum ut essem, non contigit, Cic.: vix mehercle contingere potest, ut hilares ab hac impatientia laetique discedant, quos pudor dimittit, Ps. Quint. decl. – m. Dat. (wem?), huic contigit (diesem glückte es, dieser hatte das Glück, war so glücklich), ut patriam e servitute in libertatem vindicaret, Nep.: nec ulli alii contigisse scio, ut discipuli non audiri desiderarent, sed contenti essent audire, Sen. rhet. – gew. m. vorhergehender (allg.) Ang. des was? im
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    Nom., nec ullo casu arbitror hoc constanti homini posse contingere, ut ulla intermissio fiat officii, Cic.: soli hoc contingit sapienti, ut nihil faciat invitus, Cic.: qui honos huic uni ante id tempus contigit, ut, cum patri populus statuam posuisset, filio quoque daret, Nep.
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    2. con-tingo (-tinguo), ere, benetzen, colore semina rerum, Lucr. 2, 755: u. so Lucr. 1, 938. – übtr., musaeo cuncta lepore, würzen, Lucr. 1, 934. – Andere Beispiele ziehe ich zu 1. contingo no. I, d, w. s.

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  • 17 denso

    dēnso, āvī, ātum, āre (densus), dicht machen, verdichten, I) eig.: im allg.: Iuppiter uvidus austris denset erant quae rara modo, et quae densa relaxat, Verg.: lac in pingue butyrum, Plin.: densari in salem, Plin.: eboris corpus ita naturā densatum est, ut etc., Macr.: quodam loco male densatus agger, Liv. – II) insbes.: a) als t. t. der Weberkunst, ein Gewebe mit dem Kamm dicht schlagen, Ov. fast. 3, 820. Anthol. Lat. 742, 47 (1143, 47). Isid. 19, 22, 19. – b) dicht aneinander fügen, -reihen, -stellen, α) als milit. t. t.: scuta super capita u. bl. scuta, Liv.: ordines, Liv.: catervas, Verg.: se in cuneos, Amm.: prägn.: loca, dicht besetzt halten, Calp. 7, 29. – β) in der Rede häufen, ne eae quidem (figurae), quae recte fiunt, densandae sunt nimis, Quint. 9, 3, 101: prägn., instandum quibusdam in partibus et densanda oratio, an einigen Stellen muß man eine drohende und die Ausdrücke häufende Sprache führen, Quint. 11, 3, 164.

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  • 18 male

    male, Adv. (malus, a, um), Compar. pēius, Superl. pessimē, schlecht, nicht recht, übel, schlimm u. dgl. (Ggstz. bene), I) eig.: 1) von phys.u. geistiger Beschaffenheit, vom phys.u. geistigen Befinden, Ergehen usw., male olere, v. Lebl. u. v. Pers., Cic. u.a.: m. vestitus, Cic. – m. loqui, Plaut.: m. dicere, Quint. (vgl. unten no. 2, a, β). – v. Befinden, animo m. est, α) mir ist übel = nicht wohl, Plaut.; od. β) es verdrießt mich, Ter. – animo m. fit, es wird mir schlimm, übel, unwohl, Plaut.: u. so animo m. factum est huic miserae, sie wurde unwohl, ohnmächtig, Plaut.: animo m. factum cum perhibetur, was man im gemeinen Leben Ohnmacht nennt, Lucr.: peius, pessime mihi erat, es war mir übler, unwohler, sehr übel, sehr unwohl, Ov. u. Plaut. – hoc m. habet animum, das verdrießt ihn, Ter. – v. Ergehen, male mihi esse malo quam molliter, ich will lieber schlecht leben als usw., Sen.: numquam tam male est Siculis, quin aliquid facete et commode dicant, Cic. Verr. 4, 95: m. sit Antonio! dem A. soll es schlimm ergehen! den A. soll der u. jener holen! (als Verwünschungsformel), Cic.: male mi (= mihi) sit, si umquam quicquam tam enitar, es gehe mir schlimm, der Henker soll mich holen, Cic. ep.: o factum m. de Alexione! Cic.: o factum m.! o miselle passer! Catull. – quod animum in metu m. habet, Lucr.: hunc homines male
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    habent (spielen übel mit), illum di, Sen.: suppliciis m. haberi, übel mitgenommen werden, Caes.: agmen adversariorum m. habere et carpere, belästigen, Caes. – peius victoribus Sequanis quam Aeduis victis accĭdisse, sei schlimmer ergangen, Caes. – m. audire, in schlechtem Rufe stehen, Cic.
    2) vom Verfahren u. Verhalten, nicht recht, verkehrt, schlimm, übel, a) im allg.: m. agere, einen verkehrten Weg (bei der Klage) einschlagen, Cic. (versch. v. no. d unten): ebenso m. sponsionem facere, Cic.: ante actis male credere, mißtrauen, Ov. (versch. von no. b). – alci m. facere, Übles, Böses zufügen, Plaut. u. Cic., od. unrecht tun, Cic. – alqm m. accipere, jmd. übel empfangen, α) im allg., verbis, Cic. β) im Kriege, hart mitnehmen, Nep.: in oppugnando, Lentul. b. Cic. – m. loqui, nachteilig reden, Cic.: alci m. loqui, schmähen, lästern, Plaut.: m. loqui de alqo, von jmd. schlecht (nachteilig) sprechen, Suet.: quid mali facio, cui m. dico? Plaut. (vgl. maledico bes.). – male, peius consulere alci, Nep., pessime consulere in alqm, Ter. – m. mereri de etc., s. mereo no. II, B: pessime agitur cum alqo, es ist jmd. übel, schlimm daran, Cic.
    b) in bezug auf den Erfolg, α) übel, mit üblem Erfolg, ungünstig, unglücklich, zum Unglück, zum Nachteil, zum Verderben, m. rem od. negotium gerere, s. gero no. I, B, 2. – m. impendĕre, zum Nachteil
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    des Hauswesens Aufwand machen, Petron. – m. pugnare, Sall. u. Liv.: m. adversus Lusitanos pugnare, Liv. epit.: m. vivere, ärmlich (Ggstz. recte vivere), Cic. u. Hor.: m. mori, schmerzvoll sterben, Plin. ep.: fungis m. creditur, Hor.: m. (zu seinem Unglück) credere hosti, Ov. (versch. von no. 2, a): m. credam, et credam tamen, Plaut. – naves errabundae m. vagabantur, Auct. b. Afr.: m. nobile lignum, zum Verderben der Römer, Petron. – suos labores et apparatus m. cecĭdisse, Cic.: quae res m. tibi vertat, Ter. – dah. insbes. beim Handel sich zum Nachteil, bei Verben des Kaufens, Dingens = teuer, m. emere, redimere, Cic.: m. conducere, conciliare, Plaut.: u. bei Verben des Verkaufens = wohlfeil, m. vendere, Cic. – β) ohne Erfolg, erfolglos, vergeblich, m. custodita poma, Ov.: ter m. sublato ense, Ov.
    c) in bezug auf Ort u. Zeit, am unrechten Ort, zur unrechten Zeit, m. si palpere, Hor.: m. salsus (witzig), Hor.: so male dicax, Plaut. u. Macr.: m. feriati Troes, Hor.: m. sedulus, Ov.: m. sollers, Amm.
    d) v. Denkart u. Gesinnung, übel, schlimm, d.i. schurkisch, treulos, m. agere fraudareque, Cic.: male corde consultare, bene linguā loqui, Plaut.: Carthago iam diu m. cogitans, Böses im Schilde führend, Cic. – od. nachteilig, ungünstig, m. cogitare de alqo, Cael. in Cic. ep.: m. sentire, Cic.: pessime sentire de re publica (Ggstz. optime sentire), Cic.: m. existimare
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    de alqo, Nep. u. Sen.: m. opinari de alqo, Suet. – alci m. velle, übelwollen, Plaut. – m. interpretari beneficium fortunae, ungünstig, Sen.
    II) übtr., vom Maße und Grade: 1) vom hohen Maße u. Grade = arg, tüchtig, derb, sehr, α) bei Verben: alqm m. mulcare, s. mulco: m. tussire, einen schlimmen Husten haben: animo male fracto, ganz sinnlos, betäubt, Suet.: m. nocent, Ov. – bei Verben des Affekts = arg, heftig, male od. pessime metuere, Plaut.: m. timere, Ter.: m. odisse, Caes. in Cic. ep.: peius odisse quam etc., Plaut. u. Cic.: vitare cane peius et angue, Hor. – β) bei Adjj. (s. Orelli Hor. carm. 1, 17, 25) = sehr, ganz, insulsa m. et molesta, Catull.: m. raucus, Hor.: m. dispar, Hor.
    2) vom fehlerhaften Zuviel oder Zuwenig, dem Maße u. Grade nach: a) vom zu hohen Maße u. Grade, schlimm = allzu, nur zu sehr, unmäßig, m. laxus, Hor.: m. parvus, Hor.: m. superbus, Hor.: m. dicax, schmähsüchtig, Plaut.: m. pertinax studium vincendi, Prud. – b) vom zu niederen = nicht recht, nicht gehörig, nicht genug, nicht eben sehr, nur schwach, kaum, nur noch, kaum noch, α) bei Verben: scuta m. tegebant Gallos, Liv.: m. haerere, Liv.: m. sustinere arma, Liv.: m. parēre, Sen. – β) bei Partizpp. u. Adjj. (vgl. Weißenb. Liv. 35, 49, 10): ossa m. tecta, Ov.: m. densatus agger, nicht dicht genug angelegter, Liv.: duae m. plenae legiunculae,
    ————
    nicht recht vollzählige, Liv.: m. praecinctus puer, zu locker, Sulla b. Suet.: m. percepti fructus, im geringen Maße (Ggstz. ubertas percipiendis frugibus), Cic. – digitus m. pertinax, nicht eben sehr sich sträubend, Hor. – m. viva caro, Ov.: m. fortes undae, Ov. – dah. zur Bezeichnung des Gegenteils, unser un-, m. sanus, unklug, nicht recht gescheit, beschränkt, der Überlegung beraubt, Cic. u. Sen., schwermütig, Verg.: m. fidus, unzuverlässig, Verg. u. Tac.; vgl. malefidus: m. gratus, undankbar, Ov.: m. parens, m. parentes, ungehorsam, Hor. u. Sen. – od. des nur Scheinbaren, nur zum Scheine, m. dormiens, m. repugnans, Petron.: m. laeti, mit erheuchelter Freude, Val. Flacc.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > male

  • 19 glaebalis

    glaebālis ( glēb-), e, adj. [glaeba].
    I.
    Of or relating to clods (post-class.):

    agger,

    consisting of clods, Amm. 23, 5, 15.—
    II.
    In law Lat. (acc. to glaeba, II. A.), of or relating to lands: collatio, a tax paid from lands, land-tax, Cod. Th. 6, 2, 3; 4, 8, 11 et saep.

    Lewis & Short latin dictionary > glaebalis

  • 20 glebalis

    glaebālis ( glēb-), e, adj. [glaeba].
    I.
    Of or relating to clods (post-class.):

    agger,

    consisting of clods, Amm. 23, 5, 15.—
    II.
    In law Lat. (acc. to glaeba, II. A.), of or relating to lands: collatio, a tax paid from lands, land-tax, Cod. Th. 6, 2, 3; 4, 8, 11 et saep.

    Lewis & Short latin dictionary > glebalis

См. также в других словарях:

  • AGGER — I. AGGER Itinerarius, apud Amm. Marcellin. l. 18. et 19. Agger publicus, l. 2. Cod. Theodosiani, ne quis in palat. maneat et l. 4. et 5. Cod. eod de Itinere mun. Iter est publicum seu via militaris, quae etiam simpliciter Agger dicta est, in… …   Hofmann J. Lexicon universale

  • ОСАДА —    • Πολιορκία.          Живописное описание О. города в героическое время дает нам «Илиада». Осаждающие располагались лагерем перед городом, осажденные выходили утром за стены и сражались в поединках с переменным счастьем, а вечером снова… …   Реальный словарь классических древностей

  • OPPUGNATIO Urbium — vel primô impetu peragitur: quemadmodum Gomphos Iulius Caesar, usus singulari militum studiô, eôdem quô venerat die expugnavit, l. 3. de bello Civ. c. 80. vel longiorem moram requirit. Quod si itaque propter fossarum latitudinem, murorumque… …   Hofmann J. Lexicon universale

  • VENATIO — Polluci, l. 5. ἐπιτήδευμα ἡρωικὸν καὶ βασιλικὸν καὶ πρὸς εὐσωματίαν ἅμα καὶ εὐψυχίαν ἀοκεῖ, καί ἐςτιν εἰρηνικῆς τε καρτερίας ἅμα καὶ πολεμικῆς τόλμης μελέτημα πρὸς ἀνδρείαν φέρον: Xenophonti, Cyrop. l. 1. Α᾿ληθεςτάτη τῶ πρὸς τὸν πόλεμον μελέτη,… …   Hofmann J. Lexicon universale

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